“…Ces déficits intellectuels ont été mis en lien avec le taux de consommation d'alcool évalué chez les mères : plus l'enfant a été exposé, moins le QI est élevé (Mattson et al, 1997;Streissguth et al, 1991). Par ailleurs, plusieurs travaux ont indiqué que le niveau intellectuel constituait un facteur de vulnérabilité à l'apparition de déficiences secondaires et de troubles d'ordre psychiatrique (Rasmussen, Andrew, Zwaigenbaum et Tough, 2008;Streissguth, Barr, Kogan et Bookstein, 1996). En ce qui concerne les troubles neuropsychologiques, les études montrent qu'ils ne sont pas prédits par les scores de QI des personnes présentant un TSAF (Connor, Sampson, Bookstein, Barr et Streissguth, 2000;Kerns, Don, Mateer et Streissguth, 1997;Rasmussen et al, 2013).…”