Near Fatal Asthma in an Inner City Population

Abstract

Near-fatal asthma (NFA) is highly prevalent in inner city population. Patients who present with NFA require timely intervention, which necessitates knowledge of appropriate associated risk factors. The purpose of the study was to look and identify the salient features of an asthma exacerbation that are more likely to be associated with NFA in inner city population. We conducted a retrospective analysis of patients who were discharged from the hospital with a diagnosis of acute asthma exacerbation. Two hundred eighteen patients were included in the study. Patients who required intubation during the course of their hospitalization were defined as NFA and the rest were defined as non-near-fatal asthma (NNFA). Multiple patient parameters were compared between the 2 groups; 60 patients met the definition of NFA. There was no difference between NFA and NNFA groups with respect to sex, race, and history of smoking and asthma treatment modalities before presentation. NFA was seen more commonly in heroin (40% vs. 25.9%; P < 0.05) and cocaine users (28.3% vs. 16.5%; P < 0.05). A history of exacerbation requiring intensive care unit (ICU) care was more common among the NFA patients (55% vs. 40.5%; P = 0.05). A history of intubation for an exacerbation was more commonly seen in patients presenting with NFA (51.7% vs. 35.4%; P < 0.05). The NNFA group was more likely to have a primary care physician and to be discharged home (65.6% vs. 51.7%, P < 0.05; and 71.7 vs. 79.1%, P < 0.05). In a multi-logistic regression model, including age, sex, race, heroin and cocaine use, history of intubation and ICU admission, medications, use of noninvasive ventilation, primary care physician, and pH <7.35, PCO2 >45 mm Hg, and FiO2 >40% on initial blood gas, NFA was predicted only by PaCO2 >45 [odds ratio (OR = 6.7; P < 0.001)] and FiO2 >40% (OR = 3.5; P = 0.002). Use of noninvasive ventilation was a negative predictor of NFA (OR = 0.2; P < 0.001). Asthmatic patients who carry a history of intubation with mechanical ventilation for an asthma exacerbation, admissions to the ICU, or those who indulge in recreational drugs like cocaine or heroin should be closely monitored for clinical deterioration.

Asthme et usage d’héroïne

“…Si cette consommation est soupçonnée, une analyse toxicologique des urines pour les opiacés peut confirmer le diagnostic. Une surveillance attentive du patient en unité de soins intensifs est alors impérative en raison du risque de dégradation rapide de l'état respiratoire pouvant nécessiter une intubation et une ventilation assistée [43,47]. Enfin, la consommation d'héroïne a un impact sur le contrôle de l'asthme, ce qui nécessite une prise en charge pluridisciplinaire (médecin généraliste, pneumologue et addictologue) [5].…”

“…Il s'agit d'un mécanisme direct, non allergique. Il en résulte une bronchoconstriction et un oedème de la muqueuse bronchique [32,43,47,57,58]. D'autre part, Doenicke et al [59] ont montré que l'injection IV de morphine à des sujets sains provoquait une augmentation des concentrations plasmatiques d'histamine 5 minutes après l'injection de morphine, avec pour conséquence une augmentation de la perméabilité capillaire et une vasodilatation pouvant être à l'origine d'un OAP.…”

Asthme et usage de cannabis, de cocaïne ou d’héroïne

“…Chez les fumeurs de cocaïne, la prévalence de la toux varie de [75][76][77][78]. Chez 102 patients dont le décès était attribué à un asthme, l'analyse toxicologique sanguine était positive dans 14,1 % des cas pour la cocaïne et/ou la benzoylecgonine (principal métabolite de la cocaïne) [79].…”

“…Pour Levine et al [76], les consommateurs d'héroïne étaient plus souvent intubés que les non-consommateurs (17,0 % vs 2,3 % ; p = 0,0036). Chez des patients hospitalisés pour exacerbation d'asthme, Doshi et al [77] Les patients admis en soins intensifs pour un asthme grave (vs ceux admis pour acidocétose diabétique) ont une prévalence de l'usage déclaré d'héroïne plus élevée (41,3 % vs 12,5 % ; p = 0,006) et de la positivité des tests urinaires pour les opiacés plus élevée (60 % vs 7 % ; p = 0,001). se présentaient aux urgences pour asthme, Weeks et al [89]…”

“…De plus, ceux qui en consommaient avaient moins souvent un médecin traitant (50,6 % vs 68,9 % ; p = 0,007). Un autre travail de Doshi et al [77] réalisé chez des patients hospitalisés pour exacerbation d'asthme montrait que, comparativement aux non-consommateurs de SPA, ceux utilisant de l'héroïne et/ou de la cocaïne étaient plus souvent admis en soins intensifs (54,1 % vs 38,3 % ; p < 0,05), plus fréquemment intubés (56,5 % vs 29,3 % ; p < 0,001) avec un recours plus fréquent à une ventilation invasive (35,3 % vs 23,3 % ; p = 0,05). Chez 102 sujets dont le décès était attribué à un asthme, l'analyse toxicologique sanguine était positive dans 31,5 % des cas pour des SPA et dans 9 % des cas pour les opiacés [79].…”