“…Le rythme apparemment modéré des gravures de mode par rapport à celui des textes du Mercure galant recelait en fait celui, très rapide, des innombrables dédoublements des mannequins, multipliés d'un éditeur à l'autre. Les gravures de mode finirent par influencer voire annexer une grande part de la production d'estampes parisienne, différentes catégories d'images, de la satire au portrait, appliquant leurs codes et conventions 24 . Une des principales innovations des éditeurs consista ainsi à remplacer les mannequins anonymes par des personnalités de la Cour, notamment vues en habit d'hiver et d'été -une précision fréquemment conservée dans le titre par un éditeur comme Antoine Trouvain [ill. 14 & 15].…”