Mismatch between Arab women’s preferences and options offered for treatment of stress urinary incontinence in the United Arab Emirates

Abstract

Stress urinary incontinence is a relatively common condition with a high burden of suffering that can be treated effectively with minimally invasive surgery. Treatment preferences for this condition in Arab women are not known, especially in regard to willingness to undergo surgery. In this survey of 404 women across the United Arab Emirates, 99 had self-reported stress urinary incontinence and 51% of these stated they would undergo surgery. This preference was not related to age, parity, education or severity of incontinence. However, of the 24 women who sought medical advice, only 5 recalled being offered surgical management by their physicians. Other treatments offered included medication (29%), pelvic exercise (38%) and bladder training (25%). Even though half of the Arab Emirati women with stress urinary incontinence in our study were willing to undergo surgery, this treatment is not being offered routinely. Décalage entre les préférences des femmes arabes et les options thérapeutiques proposées pour traiter l'incontinence urinaire à l'effort aux Émirats arabes unisRÉSUMÉ L'incontinence urinaire à l'effort est une affection relativement fréquente entraînant une souffrance importante qui peut être traitée efficacement par une intervention chirurgicale minimalement invasive. Les préférences thérapeutiques des femmes arabes affectées restent à élucider, en particulier par rapport à leur volonté de se soumettre à une chirurgie. Dans la présente étude portant sur 404 femmes des Émirats arabes unis, 99 souffraient d'une incontinence urinaire à l'effort autodéclarée et parmi celles-ci, 51 % affirmaient être volontaires pour choisir la chirurgie. Cette préférence n'était liée ni à l'âge, ni à la parité , ni au niveau d'études, ni à la sévérité de l'incontinence. Toutefois, sur les 24 femmes qui avaient consulté un médecin, seules 5 se sont souvenues avoir été informées par ce dernier de la possibilité d'une prise en charge chirurgicale. Des médicaments (29 %), des exercices du plancher pelvien (38 %) et une rééducation de la vessie (25 %) étaient les autres traitements proposés. La moitié des femmes émiraties de notre étude souffrant d'incontinence urinaire à l'effort étaient volontaires pour la chirurgie, mais ce type de traitement n'a pas été proposé systématiquement.‫املتوسط‬ ‫لرشق‬ ‫الصحية‬ ‫املجلة‬ ‫عرش‬ ‫الثامن‬ ‫املجلد‬ ‫العارش‬ ‫العدد‬ 1061