Mise en chantier des notions d’enveloppe(s) psychique(s) et de moi-peau individuelles et groupales

Abstract

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La créativité groupale durant le premier confinement : une modalité de traitement d’un traumatisme partagé ?

“…Dans des travaux précédents (Vollon, Gimenez, 2015), nous avons avancé l'idée que la constitution des enveloppes psychiques groupales est due à un mécanisme de projection de la texture des Moi-peaux et enveloppes psychiques individuelles des membres du groupe sur le groupe lui-même. Cette hypothèse s'appuie sur les travaux de D. Anzieu (1986) et D. Houzel (1994 qui montrent l'existence possible d'une projection de l'enveloppe psychique du patient sur le cadre analytique : « Didier Anzieu a montré l'homéomorphisme entre cadre analytique et enveloppe psychique, tout se passant comme si le patient projetait sur le cadre de la séance sa propre enveloppe psychique 19 .…”

De quelques apports psychanalytiques au système signifiant de la bande dessinée

“…Le concept d'enveloppe psychique est à envisagé, non pas comme un objet quasi formel qui tendrait à une logique animiste 5 , mais plutôt comme un objet définit par les fonctions psychiques qu'il supporte et incarne. Sur ce point, le Moi-peau 6 est un exemple parfait « de fonctions, qu'une même enveloppe psychique peut revêtir » (Vollon, Gimenez, 2015). Ainsi, depuis un regard croisé entre sémiotique et psychanalyse, c'est par ses fonctions que le cadre de la case va pouvoir être appréhendés dans ses dimensions potentiellement « enveloppantes ».…”

Tanguy et le cadre de la case

“…Le concept d'enveloppe psychique est à envisager non pas comme un objet quasi formel qui tendrait à une logique animiste 7 , mais plutôt comme un objet défini par les fonctions psychiques qu'il supporte et incarne. Sur ce point, le Moi-peau 8 est un exemple parfait « de fonctions, qu'une même enveloppe psychique peut revêtir » (Vollon et Gimenez, 2015). Ainsi, depuis un regard croisé entre sémiotique et psychanalyse, c'est par ses fonctions que le cadre de la case va pouvoir être appréhendé dans ses dimensions potentiellement « enveloppantes ».…”