Lymph scrotum: an unusual urological presentation of lymphatic filariasis. A case series study

Abstract

SUMMARYLymphatic filariasis (LF) causes a wide range of clinical signs and symptoms, including urogenital manifestations. Transmission control and disability/morbidity management/control are the two pillars of the overall elimination strategy for LF. Lymph scrotum is an unusual urological clinical presentation of LF with important medical, psychological, social and economic repercussions. A retrospective case series study was conducted on outpatients attended at the National Reference Service for Filariasis, in an endemic area for filariasis (Recife, Brazil), between 2000 and 2007. Over this period, 6,361 patients were attended and seven cases with lymph scrotum were identified. Mean patient age was 45 years (range, 26 to 64 years). Mean disease duration was 8.5 years (range, two to 15 years). All patients had evidence of filarial infection from at least one laboratory test (parasitological, antigen investigation or "filarial dance sign" on ultrasound). Six patients presented histories of urological surgery. The authors highlight the importance of the association between filarial infection and the inadequate surgical and clinical management of hydrocele in an endemic area, as risk factors for lymph scrotum. Thus, filarial infection should be routinely investigated in all individuals presenting urological morbidity within endemic areas, in order to identify likely links in the transmission chain.

Éléphantiasis pénoscrotal idiopathique : une nouvelle observation et revue de la littérature

“…Il s'agit d'une affection qui a un retentissement sur les activités sexuelles, professionnelles et sportives, et pose un problème esthétique [1][2][3][4][5][6][7][8][9][10] . Ainsi, la découverte d'un éléphantiasis qui évolue depuis plusieurs années pose particulièrement le problème du traitement chirurgical [1][2][3][4][5][6][7][8][9][10] . Nous rapportons un nouveau cas d'éléphantiasis pénoscrotal idiopathique dont nous présen-tons, à travers une revue de la littérature, l'épidémiologie, la présentation clinique, le traitement et le résultat à long terme.…”

“…L'exérèse de la masse s'est faite avec conservation de la paroi postérosupérieure du scrotum qui a été rabattue en avant, couvrant les testicules apparemment normaux, et suturée à la base du pénis, sur drain aspiratif, après contrôle En effet, l'éléphantiasis des OGE est une affection rare, mais plus fréquente dans les zones tropicales, d'endémie filarienne. Il est la conséquence d'une obstruction méca-nique des canaux lymphatiques, soit par la présence de vers adultes de type filaire, par inflammation et fibrose des vaisseaux lymphatiques ou par une compression externe [1][2][3][4] . Il atteint particulièrement les adultes et touche préféren-tiellement l'homme [5][6][7][8] .…”

“…Il atteint particulièrement les adultes et touche préféren-tiellement l'homme [5][6][7][8] . Hormis les causes parasitaires, l'élé-phantiasis des OGE peut être de cause soit bactérienne ou congénitale, soit iatrogène ou idiopathique [2][3][4][5][6][7] , enfin soit secondaire à une sténose inflammatoire de l'urètre, cause la plus fréquente rapportée dans l'étude de Ndoye et al 6 . L'étiologie chez notre patient n'a pu être dégagée.…”

“…Cette hypertrophie des organes génitaux externes associe une pachydermie qui se caractérise par un épaississement de la paroi scrotale qui est cartonnée, épargnant le plus souvent la peau scrotale postérosupérieure comme le rapportent tous les auteurs, et qui sert de tissu de recouvrement en cas d'exé-rèse suivie de plastie. Le délai de consultation est souvent long, soit deux à quinze ans selon les auteurs 3,6 ; il est de 8 ans chez notre patient qui présentait les caractéristiques cliniques décrites dans la littérature [1][2][3][4][5][6][7][8][9][10] . La découverte d'un éléphantiasis des organes génitaux externes pose un problème esthétique et constitue un handicap physique et fonctionnel qui impose la reconstruction plastique.…”

Using kernel density estimates to investigate lymphatic filariasis in northeast Brazil

“…Hydrocele was observed in men aged 16-80 years and seven cases with lymph scrotum, aged 26-64 years were identified on outpatients from Brazil. 23 It is estimated that around 15% of the individuals infected will develop a clinical form of the filariasis. 24 The kernel intensity estimator identified spatial clusters of cases, thus indicating localities with greater concentration of cases.…”