“…Des travaux comme ceux de Bureau (1984) sur l'imaginaire du territoire au Québec, de Sénécal (1992) sur les minorités et la structure politique et territoriale du Canada, de Deshaies et al (1993) sur la géopolitique du territoire québécois, de Dorion (1999) sur les frontières du Québec et sa toponymie (dans la foulée de l'héritage de ses travaux sur la frontière du Labrador), de F. Lasserre (1993;1997) sur les représentations territoriales au Canada ou sur la géopolitique des ressources forestières ou de l'eau (F. 2009b), de Bédard (2003) sur les imaginaires et représentations de la géopolitique canadienne, Rivard et Desbiens (2011) ou Brun, Harbour-Marsan, Lasserre et Mottet (2017 sur le Plan Nord, projet d'aménagement et de mise en valeur majeur des ressources du Nord québécois, viennent étoffer cette thématique du rapport du Québec avec son territoire. Dans une perspective connexe, l'enjeu des relations avec les autochtones et de leurs représentations politiques et territoriales, constitue un sujet de recherche en essor, avec les recherches de Dufour (1993), F. Lasserre (1994), Lacasse (2004) ou encore Desbiens (2007). D'autres thématiques non traditionnelles apparaissent également, relevons ainsi des réflexions sur la géopolitique dans le domaine maritime, avec la question des frontières maritimes, canadiennes tout d'abord (Fleury, 2010;Labrecque, 1993;Sanguin, 1980), puis dans une perspective nettement plus internationale, avec les travaux de Labrecque (2018) et, enfin, les questions du contrôle et du statut des détroits maritimes (Comtois et Wang, 2003;F.…”