Les rapports de domination au sein du mouvement des femmes à Bruxelles : critiques et résistances des féministes minoritaires

Abstract

L’article examine les rapports de domination au sein du féminisme majoritaire francophone bruxellois que dénoncent des féministes minoritaires. Une première partie décrit le processus de construction politique du groupe des femmes minoritaires établi sur la base de la confession (réelle ou supposée) et de la couleur de la peau. La deuxième partie présente le paysage complexe du féminisme francophone et son approche des femmes minoritaires et de leurs préoccupations, tandis que la troisième met en relief les résistances des féministes minoritaires à la domination et leur influence sur la reconfiguration des organisations féministes. La dernière partie s’appuie sur des témoignages de féministes minoritaires pour illustrer les tensions et les controverses. En conclusion, l’article propose des pistes pour tenter de dépasser les antagonismes qui divisent et paralysent le mouvement féministe bruxellois.

Entramados de aboriginalidad y género

“…Para finalizar, nos gustaría reiterar la noción de desencanto de val flores (Enrico, 2019), porque reconoce el diálogo y el conflicto en términos de poder, pero también como prácticas de liberación (Gadotti, 2008). Esto es clave para pensar el aspecto punitivista que se asienta en posturas extremas de ciertas nociones autonombradas feministas (como las pertenecientes al RadFem transexcluyente, y algunas líneas del movimiento #MeToo), en lugar de construir alianzas emancipadoras o «concretas», como las que propone la socióloga magrebí Nouria Ouali (2015), en las que se reconozca la prioridad y el respeto de las diferencias culturales (Martínez, 2019). El yugo que se ha formalizado en la estrecha relación entre ley y sexualidad, en lo que flores (Enrico, 2019) llama «las fronteras de las identidades», se ha convertido en el vigilar y el castigar del feminismo hegemónico y eurocentrista.…”