Cet article présente un examen de la portée centré sur une activité utilisée au sein des interventions en contexte de nature et d’aventure, en l’occurrence le surf. Il vise à identifier les populations étudiées, les effets et les éléments clés de l’intervention qui sont influents. Aussi, il a pour but de faire la lumière sur ses apports potentiels en travail social. À partir de différentes bases de données, 16 travaux publiés entre 2000 et 2020 ont été sélectionnés. Les études ont été majoritairement réalisées auprès d’enfants et d’adolescents (62 %). Les populations étudiées sont variées : 25 % des travaux sont réalisés auprès de militaires et de personnes aux prises avec des problèmes physiques et cognitifs tandis que 19 % concernent les personnes vivant avec des troubles de santé mentale, les jeunes à risque ou ayant un problème de violence. En faible proportion, 6 % des études portent sur des personnes aux prises avec des problèmes de dépendance tandis que 19 % vivent de l’exclusion sociale ainsi qu’un autre problème de nature psychosociale. Des effets ont été retrouvés sur la santé physique (44 %), psychologique (94 %), sociale (63 %) et spirituelle (6 %). Quant aux éléments clés qui caractérisent les interventions, il est question de l’immersion en mer (31 %), la présence attentive (19 %), l’expérimentation du défi (31 %) et l’expérience de groupe (50 %). La discussion met principalement en évidence les relations entre les effets relevés, les populations étudiées et la présence des éléments clés, de laquelle émergent des constats pour les travaux futurs. Finalement, les forces et les défis reliés à l’intégration du surf dans la pratique québécoise du travail social sont mis en lumière.