Les ostéomyélites du pubis de l’athlète

Ostéomyélite de la symphyse pubienne : il suffit d’y penser

“…Le diagnostic d'ostéomyélite pelvienne repose sur l'association de douleurs pelviennes, d'anomalies radiologiques de la ceinture pelvienne et d'un prélèvement bactériologique positif qui la distingue de l'ostéite pubienne [9][10][11][12][13][14]. L'ostéite et l'ostéomyélite surviennent notamment chez les jeunes athlètes, l'hypothèse physiopathologique étant que le bassin, fragilisé par les microtraumatismes répétés, est plus susceptible de s'infecter lors d'une bactériémie [13].…”

“…L'ostéite et l'ostéomyélite surviennent notamment chez les jeunes athlètes, l'hypothèse physiopathologique étant que le bassin, fragilisé par les microtraumatismes répétés, est plus susceptible de s'infecter lors d'une bactériémie [13]. Dans cette observation, l'activité sportive du patient était relativement peu marquée.…”

“…Les radiographies standard, l'échographie, la scintigraphie osseuse et plus récemment l'IRM ont été proposées pour l'exploration du bassin en cas de suspicion d'ostéite ou d'ostéomyélite [9][10][11][12][13][14][15]. L'échographie est très spécifique, en particulier chez le sujet jeune et maigre et peut montrer un oedème des tissus mous ou une collection sous-périostée [15].…”

“…En cas de suspicion d'ostéomyélite pelvienne, une documentation microbiologique est requise afin de la différencier d'une l'ostéite aseptique et de déterminer le germe en cause ; un prélèvement osseux est parfois néces-saire [9,10,13] …”

Pelvic osteomyelitis: a diagnostic challenge in children

“…Bone scintigraphy is still reported to be more sensitive than computed tomography [16,25]. The MRI technique is characterized by a maximal sensitivity (93%) and higher specificity than bone scans (96% vs 65%) [16,26]. Magnetic resonance imaging and scintigraphy are complementary imaging modalities.…”