Les groupes militants de pères séparés en France : assurer la visibilité de la lignée paternelle

Abstract

« Un enfant a le droit à son papa ! » clament les groupes de pères présents un peu partout en Amérique du Nord et en Europe. Alors que les séparations conjugales ne cessent d’augmenter depuis les années 1970, un mouvement de contestation paternel, particulièrement bien relayé par les médias, dit vouloir dénoncer les configurations actuelles de l’après-divorce (résidence de l’enfant chez la mère, pension alimentaire versée par le père). À la lumière de l’étude de l’association SOS Papa, nous voyons toutefois, d’une part, que ces revendications ne cherchent en aucun cas à bouleverser la répartition actuelle du travail parental et, d’autre part, que cette lutte n’est portée que par un échantillon infime des adhérents, la majorité d’entre eux ne se tournant vers l’association que pour se faire aider le temps de leur procédure de séparation.

La Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale : genèse transnationale et usages territorialisés d’un instrument de soft law

“…C'est le cas de l'« action contre la précarité », en bonne place dans les plans des municipalités socialistes et communistes de Brest, Nantes ou Malakoff, contrairement à Bordeaux, Nice ou Suresnes. Il en va de même des actions de « soutien à la parentalité » de ces deux dernières communes, en particulier la proposition d'organiser des groupes de parole intitulés « Je m'investis dans mon rôle de père » par la métropole niçoise, politiquement marquée à droite (Fillod-Chabaud, 2013).…”