2005
DOI: 10.7202/055804ar
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Les dimensions de l'espace social urbain : Montréal, 1951, 1961, 1971

Abstract: C'est de différenciation sociale se manifestant dans l'espace urbain dont il est question dans ce texte : de la structure socio-écologique de Montréal en 1951, 1961 et 1971. Pour rendre compte de cette structure, l'article analyse les caractéristiques de population regroupées en secteurs de recensement et, par la méthode d'écologie factorielle, dégage les axes de différenciation de l'espace urbain. Les filiations théoriques et les ruptures méthodologiques sont établies, au préalable, entre écologie humaine, an… Show more

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“…Selon les pionniers de l'écologie urbaine, les villes se composeraient d'aires relativement homogènes, fruits, d'une part, de processus écologiques analogues à ceux que l'on retrouve dans le monde naturel (compétition pour l'espace donnant lieu à des mécanismes de dominance, d'invasion, de succession, puis de ségrégation) et, d'autre part, de processus socioculturels (appartenance, communication) (Theodorson, 1982). Les prétentions théoriques des premiers artisans de l'École de Chicago suscitèrent de nombreuses critiques dénonçant notamment le darwinisme social sous-jacent, et se muèrent rapidement en programme de généralisations empiriques fondé sur la représentation de la croissance urbaine (Guay, 1978). Les villes américaines partageaient-elles toutes des structures spatiales identiques, la répartition des populations et des activités suivait-elle partout les mêmes configurations spatiales et était-il possible de prévoir leur évolution?…”
Section: éCologie Humaine éCologie Factorielle Et Modèles De Croissaunclassified
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“…Selon les pionniers de l'écologie urbaine, les villes se composeraient d'aires relativement homogènes, fruits, d'une part, de processus écologiques analogues à ceux que l'on retrouve dans le monde naturel (compétition pour l'espace donnant lieu à des mécanismes de dominance, d'invasion, de succession, puis de ségrégation) et, d'autre part, de processus socioculturels (appartenance, communication) (Theodorson, 1982). Les prétentions théoriques des premiers artisans de l'École de Chicago suscitèrent de nombreuses critiques dénonçant notamment le darwinisme social sous-jacent, et se muèrent rapidement en programme de généralisations empiriques fondé sur la représentation de la croissance urbaine (Guay, 1978). Les villes américaines partageaient-elles toutes des structures spatiales identiques, la répartition des populations et des activités suivait-elle partout les mêmes configurations spatiales et était-il possible de prévoir leur évolution?…”
Section: éCologie Humaine éCologie Factorielle Et Modèles De Croissaunclassified
“…Mais si l'écologie urbaine reste encore aujourd'hui une approche «en panne de théorie», pour paraphraser Guay (1978), il n'en reste pas moins qu'elle inspire encore dans les années 1980 la plupart des chercheurs qui étudient la répartition sociorésidentielle dans les villes canadiennes (Bunting, 1991) 2 . C'est qu'au fil des recherches s'est constitué un corpus de généralisations empiriques qui font consensus en études urbaines, grâce notamment aux contributions de l'écologie fa ^torielle, qui ont permis de dégager et, dans certains cas, de confirmer les variabi s lourdes qui structurent l'espace social urbain.…”
Section: éCologie Humaine éCologie Factorielle Et Modèles De Croissaunclassified
“…Ainsi, les ménages de statuts socioéconomiques différents ont tendance à occuper des secteurs en pointe de tarte centrés sur le coeur de l'agglomération, tandis que la dimension familiale produit plutôt des cercles concentriques dont les plus centraux sont occupés par des petits ménages, souvent non familiaux, et les moins centraux par des ménages familiaux avec enfants; la dimension ethnique, quant à elle, a tendance à superposer à la mosaïque sociale et familiale créée par les deux premières dimensions, des concentrations minoritaires dont la ségrégation par rapport à l'ethnie dominante est plus ou moins forte (Guay, 1981). Les études qui ont utilisé la méthode de l'écologie factorielle dans l'analyse de la différenciation spatiale des villes du Québec ont, dans l'ensemble, fait ressortir ces trois dimensions (Crête, 1978;Foggin et Polèse, 1976;Guay, 1978Guay, et 1981Langlois, 1982;Le Bourdais et Lefebvre, 1987;Mayer-Renaud, 1986;Polèse et Carlos, 1978;Thouez, 1973). L'écologie factorielle en tant qu'outil d'analyse de l'espace urbain a sans doute été l'une des méthodes quantitatives les plus couramment employées en géographie.…”
Section: Une éCologie Factorielle De L'agglomération De Québecunclassified
“…Existe-t-il des aires sociales purement féminines ? Dans un tout autre ordre d'idée, force est aussi de constater que la grande majorité des études d'écologie factorielle effectuées sur les villes canadiennes n'ont porté que sur les plus grands ensembles urbains, de sorte que l'impact de la postindustrialisation et de la mondialisation sur la structure sociospatiale de Toronto et de Montréal n'ont plus de secret pour personne (Bourne et Murdie, 1972 ;Charron, 2002 ;Guay, 1978 ;Le Bourdais et Beaudry, 1988 ;Le Bourdais et Lefebvre, 1987 ;Murdie, 1969 ;Thouez, 1973 ;Viaud, 1995). Ce corpus de recherche est si considérable qu'il est devenu la référence qui informe notre interprétation de l'organisation sociospatiale de l'ensemble des villes canadiennes, qu'elles soient grandes, moyennes, ou petites.…”
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