Les débuts de l'observation participante ou les premiers sociologues en usine

Abstract

Cet article propose un bilan des travaux qui, en France, utilisèrent l 'observation participante et des circonstances qui conduisirent une petite minorité de sociologues à s 'embaucher en usine pour étudier le travail quotidien et les relations dans les ateliers. L'auteur cherche à trouver des explications à la disparition de ce type de recherches au début des années 1970 tant dans le caractère éprouvant des conditions de réalisation de l'observation participante, dans les problèmes posés par l'interprétation des données recueillies, dans la position particulière des chercheurs qui ont, à un moment de leur carrière, choisi ce mode de travail que dans l'évolution institutionnelle et professionnelle de la sociologie du travail industriel et les orientations que lui donna G. Friedmann.

Impacting working conditions through trade union training

“…This type of research can be likened to participant observation, where the researcher is himself a participant in the situation being observed [18]. The trainingaction provided the opportunity to analyse the difficulties experienced when tackling the field of occupational health, to understand the difficulties involved in applying union action in a very wide range of working environments.…”

French sociology and the state

“…Thus although they could make room for interviews and non-participant observation, its work rested mainly on questionnaire studies. In that they differed from the first monographs on the industrial sociology, carried out in the first half of the 1950s, which rested largely on factory participant observation (Peneff, 1996). From this point of view they anticipated the mode of enquiry that spread widely through other specialisms within sociology over following decades.…”

Inequality and discrimination in access to urgent care in France Ethnographies of three healthcare structures and their audiences

“…L'analyse révèle alors que dans un contexte de restriction budgétaire, les professionnels hospitaliers réorientent les populations les plus précaires, et notamment sans couverture sanitaire, vers une filière de soin spécifique d'assistante socio-médicale abordée dans la dernière partie de l'article. En dépit de l'intérêt qu'a revêtu cette méthode de l'observation « participante » (Peneff, 1996) le faible nombre de cas observé s'est avéré insuffisant pour établir des régularités et vérifier l'hypothèse d'un accès aux soins d'urgence à plusieurs vitesses « sociales ». Les statistiques institutionnelles restant lacunaires , il m'a fallu produire mes propres chiffres en recourant à l'enquête par questionnaire.…”