“…Il importe alors de comparer les différentes méthodes de la désignation correspondant aux différents types d'expressions référentielles, pour faire apparaître la spécificité de chaque expression ; on pourra dégager celle de la description définie en observant son fonctionnement soit au sein du système des expressions référentielles (Charolles, 2002 ;Recanati, 2008), soit plus intensivement dans son rapport concurrentiel à un autre type d'expressions, comme par exemple le groupe nominal démonstratif du type ce N (Corblin, 1983 ;Kleiber, 1986aKleiber, , 1986bKleiber, , 1987Corblin, 1987 ;Oda, 2012). D'autre part, on peut traiter la propriété en question dans la problématique de la « chaîne de référence » (Charolles, 1988 ;Corblin, 1995 ;Schnedecker, 1997 ;Schnedecker et Landragin, 2014 ;Schnedecker et al, 2017), constituée par des suites d'expressions coréférentielles. La question est alors de déterminer ce qui motive l'emploi de telle expression désignant un objet dans un texte plutôt qu'une autre renvoyant au même objet dans le même texte, et plus spécifiquement de décrire de manière systématique les conditions auxquelles est soumise la répétition d'une expression référentielle, essentiellement le nom propre (Schnedecker, 1997), conditions dont fait partie entre autres l'incidence du genre de texte (journalistique, littéraire, etc.)…”