1951
DOI: 10.3406/slave.1951.1548
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Les antécédents du nom russe de la gare

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“…Ses connaissances en grammaire comparée et en phonétique indo-européenne ressortent par exemple clairement d'une réunion organisée autour de l'ouvrage de Benveniste, Origines de la formation des noms en indo-européen, dont le Bulletin de la Faculté des Lettres de Strasbourg rend compte (1937) et dans laquelle interviennent Benveniste, Abel Juret, Georges Gougenheim et Tesnière au cours d'une discussion très poussée 2 . Tesnière trouve d'ailleurs dans l'ouvrage de Benveniste et dans l'analyse que propose ce dernier de la morphologie dérivationnelle en indo-européen, comme le souligne Michel Arrivé (1995), une confirmation de l'existence de la translation comme phénomène permanent à travers les âges.On relève tout d'abord, dans une perspective diachronique, plusieurs articles de Tesnière qui traitent d'étymologie, qu'il s'agisse d'étymologie slave, par exemple concernant les noms slaves et russes de la frontière(Tesnière, 1930) ou les antécédents du nom russe de la gare(Tesnière, 1951), ou qu'il s'agisse d'un long article sur le nom de la soie, qui se distingue par son caractère général, puisque Tesnière y étudie le nom de la soie dans un nombre de langues très variées. Tesnière insiste sur l'aspect imprévisible et inattendu de l'origine étymologique des mots, qui voyagent dans l'espace et le temps.…”
unclassified
“…Ses connaissances en grammaire comparée et en phonétique indo-européenne ressortent par exemple clairement d'une réunion organisée autour de l'ouvrage de Benveniste, Origines de la formation des noms en indo-européen, dont le Bulletin de la Faculté des Lettres de Strasbourg rend compte (1937) et dans laquelle interviennent Benveniste, Abel Juret, Georges Gougenheim et Tesnière au cours d'une discussion très poussée 2 . Tesnière trouve d'ailleurs dans l'ouvrage de Benveniste et dans l'analyse que propose ce dernier de la morphologie dérivationnelle en indo-européen, comme le souligne Michel Arrivé (1995), une confirmation de l'existence de la translation comme phénomène permanent à travers les âges.On relève tout d'abord, dans une perspective diachronique, plusieurs articles de Tesnière qui traitent d'étymologie, qu'il s'agisse d'étymologie slave, par exemple concernant les noms slaves et russes de la frontière(Tesnière, 1930) ou les antécédents du nom russe de la gare(Tesnière, 1951), ou qu'il s'agisse d'un long article sur le nom de la soie, qui se distingue par son caractère général, puisque Tesnière y étudie le nom de la soie dans un nombre de langues très variées. Tesnière insiste sur l'aspect imprévisible et inattendu de l'origine étymologique des mots, qui voyagent dans l'espace et le temps.…”
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