“…La deuxième raison se situe au niveau de la production de la connaissance en matière de vieillissement. En effet, cet article invite à apporter plus de nuances aux travaux critiques qui, comme certains travaux de sociologie francophone ou de critical gerontology, pointent, de manière générale, une forme d'injonction à s'activer contenue dans des notions telles que le « bien vieillir » (Puijalon et Trincaz, 2014), le « vieillissement réussi » ou « successful ageing » (Hummel, 2005), le « vieillissement actif » ou « active ageing », appliqué dans le domaine de l'emploi (Kaeser et Roch, 2015 ;Moulaert et Biggs, 2013 ;Ranzijn, 2010) ou dans le soutien aux activités de loisirs des seniors (Marhankova, 2011). L'ensemble de ces approches trouve un écho ou s'appuie explicitement sur une matrice critique développée à partir d'une perspective foucaldienne.…”