“…En plus de la perturbation des marqueurs identitaires pouvant mener à la création d'une identité globalisée, il peut aussi y avoir développement de méfiance vis-à-vis de l'identité revendiquée par l'autre, l'étranger qu'on ne connaît pas. Dans ce contexte global de méfiance, certaines identités ou facettes d'identités sont acceptables alors que d'autres ne le sont pas, ce qui influence la manière dont les enfants immigrants construiront leur identité (Michalon-Brodeur, Bourgeois-Guérin, Cénat et Rousseau, 2018). Dans des conditions où l'identité dissemblable n'est parfois pas reconnue ou tout simplement dévalorisée, voire méprisée, le processus de négociation identitaire peut se vivre plus difficilement et engendrer des difficultés sur le plan de la santé mentale (Rousseau, Jamil, Bhui et Boudjarane, 2015).…”