“…49 n o 1 ont longtemps mis en évidence le laxisme régulier des gouvernements fédéraux et provinciaux envers la régulation de diverses formes de crimes en col blanc au Canada (Acosta, 1988 ;Brodeur, 1984 ;Snider, 1993). Cette complaisance serait d'autant plus importante au Québec, province longtemps perçue comme le terreau le plus fertile de la corruption au Canada (Larochelle, 2013 ;Lemieux, Hudon et Aubé, 1975 ;Patriquin, 2010). Or, plusieurs transformations législatives et institutionnelles récentes, lesquelles proviennent notamment du scandale québécois dans le domaine de la construction, apportent des nuances et des invalidations aux constats réalisés dans le passé par les chercheurs canadiens.…”