Le partenariat dans le champ des troubles mentaux dix ans après la politique de santé mentale

Abstract

Résumé Cet article examine le phénomène du partenariat à partir de la politique de santé mentale au Québec de 1989 qui le proposait comme solution au problème de collaboration entre les acteurs sociaux. Le partenariat est documenté en tenant compte du contexte où il a été prescrit et en faisant une synthèse des travaux qui s'y rapportent. L'ambiguïté conceptuelle est exposée parallèlement au fait que le partenariat a tendance à être abordé de manière unidimensionnelle alors qu'en sa qualité de relation d'échange il a à la fois des dimensions économique et instrumentale comme des dimensions sociopolitiques. L'article se termine par une série de recommandations à prendre en compte en recherche afin de mieux comprendre l'ensemble des actions et des interactions dans le champ des troubles mentaux.

Attitudes of Quebec doctors toward sedation at the end of life: An exploratory study

“…The value of this theory has been demonstrated in numerous studies (Calender, 2000; Phillips & Smith, 2000; New, 1994; Purkis, 1994). It has also been used in the study of complex issues within the Quebec health care network in a number of areas: the continuity of medical care in oncology (Turgeon et al, in press), deinstitutionalization in mental health care (Carrière, 1998), the regulation of emergency room overcrowding (Demers, 1996), the creation of a mother–child center in the Quebec City region (Saint-Pierre, 2000), and an analysis of the role of alliances in the work done by the Rochon Commission † (Bergeron, 1992).…”

Recension des écrits sur la perception des intervenants et des clients à L'égard de l'approche client en psychiatrie

“…La façon dont l'usager des services en psychiatrie est perçu a beaucoup évolué au Québec dans les dernières décennies. Au début des années 1960, la maladie mentale était encore perçue comme de la folie (Carrière, 2001;Hochmann, 1988). Vers le milieu des années 1970, suite à une période de désinstitutionalisation massive (Poulin et Massé, 1994), les « malades mentaux » commencent à être considérés comme des êtres humains et certains droits fondamentaux, tels le droit de refuser un traitement ou le droit de fournir un consentement éclairé, leur sont reconnus (Dorvil, 1988;McCubbin et Cohen, 1998).…”