Le niveau de développement de la CEI

Abstract

Le niveau de développement de la CEI, par Gérard Duchêne. L'article présente une évaluation en dollars du PIB et du commerce extérieur des états issus de l'ex-URSS. Ces indicateurs sont présentés pour la Russie de 1987 à 1993. Il donne aussi une estimation du choc des termes de l'échange subi par ces états et évalue la part de l'emploi dans les activités à valeur ajoutée négative. Il compare l'évolution des taux de change réels et de marché pour la Russie en 1992 et 1993 ainsi que les structures de coût de quatre branches d'industrie en France et en URSS dans une nomenclature et un système de prix homogènes.

Exchange Rate Determinants in Russia: 1992-1993

“…• Duchene (1993) : this PPP rate is obtained using a methodology that attempts to correct for the so-called "Balassa bias" (i.e., for the fact that, as suggested by cross-country comparisons, the ratio of a country's observed market exchange rate to its long-run PPP level will be smaller the lower its income per capita), Interest rates GBR refinance rate: For those weeks when it was adjusted, the weekly average is derived as an average of the daily rates weighted by the number of days during which the rate was in effect, Interbank rate: For July 1992-June 1993, end-month data as reported in Rating are used, and the weekly data are constructed by interpolating the end-month observations; I/ from July 1993 onwards, weekly raw data are used, derived as the weighted averages of the rates quoted on three (through September) and then two (thereafter) interbank exchanges, excluding the extrema.…”

“…Sources: Goskomstat of the Russian Federation(1993, 1994); WorldBank (1993); Russian Economic Trends (Vol.2, no.4);PlanEcon (1993); Moscow Me Donald's; Center of Economic Analysis;Duchene (1993); and authors' calculations. ©International Monetary Fund.…”

Micro-entreprises, croissance et mutations de l'emploi dans les pays en transition

“…1. Les facteurs exogènes ne manquent pas pour expliquer la récession transitionnelle des années 1990-1992 dans les PECO, des effets de « désorganisation » (Blanchard [1997]) à la hausse massive du prix de l'énergie (Duchêne [1993]). Le choc énergétique subi par les PECO du fait de la disparition du CAEM et du passage aux prix mondiaux peut être interprété comme un choc d'offre négatif classique qui se traduit par un affaissement de la fonction de production à niveau de travail donné.…”