“…Dans le contexte de la transition écologique, la sobriété alimentaire se traduit par une mutation de notre modèle alimentaire en termes de modes de production, de distribution et de consommation, afin d’en limiter les effets négatifs sur la santé, la société et l’environnement (Cartron et Fichet, 2020 ; Vieux et al, 2012). Bien que ces changements reposent largement sur l’action des acteurs économiques et politiques, le consommateur y contribue toutefois en transformant, pour diverses raisons et de manière plus ou moins forte, sa consommation alimentaire (Dyen et al, 2021 ; Reniou et al, 2021 ; Séré de Lanauze et Sirieix, 2021). Encastrée dans des sobriétés énergétique, numérique et matérielle, la sobriété alimentaire implique divers changements comportementaux aux différents stades de la consommation alimentaire (approvisionnement, préparation, repas, post-repas), comme une réduction du régime calorique (du moins dans les pays développés), des modes d’approvisionnement et une préférence pour des aliments à faible empreinte carbone, la réduction du gaspillage (Ademe, 2021 ; Vieux et al, 2012).…”