Le fascisme italien à Paris

The Transnational Co-production of Interwar ‘Fascism’: On the Dynamics of Ideational Mobility and Localization

“…Francisme, the movement founded by Marcel Bucard, juggled official denunciations of the doctrine of antisemitism (and rejected altogether the Nazi biological variant) with strong anti-Jewish sentiments within its ranks. 63 In the 1930s new movements generally displayed mixed attitudes to antisemitism, with the Croix de Feu and later the Parti Social Franc¸ais, headed by Franc¸ois de La Rocque, as well as Jacques Doriot's Parti Populaire Franc¸ais originally displaying an aversion to the Naziinspired rhetoric of biological antisemitism, opting instead for a more selective and strategic invocation of the tradition of cultural antisemitism with an increasing focus on the Blum government and financial corruption. 64 While, however, La Rocque eventually turned against the Vichy regime in the 1940s and rejected the introduction of radical anti-Jewish legislation largely influenced by the Nazi racial and legal norms, Doriot re-invented himself as a pillar of Nazi collaboration and supporter of an even more radical implementation of Nazi ideology and the 'Final Solution' in France than what was being attempted by the Vichy regime.…”

Victor-Lévy Beaulieu et la question nationale irlandaise

“…La « Marche sur Rome » fut tout sauf un coup d'état sanglant. Pour reprendre les mots de Pierre Milza et Serge Berstein, spécialistes de l'Italie fasciste, « sur le plan insurrectionnel, la "Marche sur Rome" est un événement d'une ampleur médiocre » 5 . Ce jour-là, sous une forte pluie, 26 000 Chemises noires piètrement armées et sans vivres ont marché sur la capitale italienne où les attendaient 28 000 soldats bien armés.…”

De l’ancien au moderne

“…Le régime de Métaxas ne constitue pas à proprement parler un régime fasciste 3 dans la mesure où il ne s'appuie pas sur le soutien d'un large parti d'extrême droite (tels que le NSDAP en Allemagne ou les Fascio en Italie) et a reçu l'approbation des autres partis bourgeois, avant que ceux-ci ne prennent conscience de ses visées antiparlementaristes. En revanche, la traque des démocrates, des communistes et leur déportation dans les îles, la dissolution des partis politiques, l'omniprésence des portraits de Métaxas dans le cadre d'un culte du chef font indéniablement du « régime du 4 août » un régime autoritaire.…”