reDécouVerte Des oBjetsCes deux ensembles ont été découverts au cours de la deuxième moitié du xix e s. Ils sont tous deux composés uniquement de haches, et ont été enfouis au cours du Bronze moyen 2. Ils ont encore en commun de regrouper principalement des haches à rebords de type vendéen. Les deux, enfin, ont été disposés dans des vases. L'un est cependant constitué de seulement trois haches (« Massigny »), tandis que l'autre regroupe plus de 60 haches. Ils étaient situés à quelques kilomètres l'un de l'autre, à l'ouest de Fontenayle-Comte (fig. 1). Le paysage environnant est par ailleurs très différent puisque celui de « Massigny » était situé sur un point haut, naturellement fortifié et surplombant la rivière Vendée, alors que l'ensemble de Petosse a été découvert au milieu d'un champ de plaine.Si ces deux importants dépôts ont été publiés anciennement, décrits et en partie dessinés, ils ont en effet été considérés comme perdus pendant de nombreuses années, les travaux de l'abbé H. Breuil devenant ainsi l'unique source de leur étude (Pautreau, 1979 ;Gomez de Soto, 1995). Ces dépôts ont souffert de n'avoir pu être étudiés depuis 1902, année de la publication la plus complète que l'on ait pour ces ensembles, écrite par l'abbé Breuil.Dans le cadre de l'étude d'un ensemble métallique tout à fait comparable, découvert en 2009 à Mouilleron-en-Pareds dans le même département (Mélin, 2011 ;2012 ; 2014), nous avons eu l'occasion de nous pencher à nouveau sur Résumé : Deux dépôts métalliques vendéens composés de haches du Bronze moyen 2 sont réétudiés dans cet article. Découverts au cours de la deuxième moitié du xix e s., ces dépôts étaient depuis longtemps considérés comme disparus. Les haches qui les composaient ont pourtant été pour partie retrouvées au musée archéologique départemental de Nantes. Leur examen permet d'abord de corriger les mélanges faits entre ces deux dépôts, mais aussi de rediscuter certaines attributions typochronologiques. On est en mesure de rétablir ici la composition originelle du dépôt dit de « Massigny » (trouvé en fait sur la commune de Chaix), et d'une partie de l'important dépôt de Petosse, ceci grâce à la patine caractéristique et heureusement préservée de ses haches.