“…L'opposition est donc d'abord conçue comme une activité plurielle, complexe, dont les manifestations varient en fonction de la conjoncture politique. Son appréhension juridique ne va donc pas sans difficultés puisque celle-ci entraine nécessairement un changement dans la manière de concevoir l'opposition, non plus comme une activité politique mais comme une institution juridique, conformément à l'idée exprimée par le doyen FAVOREU, selon laquelle, non seulement « la politique est saisie par le droit » mais, surtout, elle devrait l'être 7 . 3 Cette constitutionnalisation de l'opposition doit permettre, selon ses promoteurs, de garantir le pluralisme politique et, partant, la démocratie.…”