“…Afin de se protéger des interfaces marines trop exposées, les sociétés antiques se sont souvent fourvoyées sur la « longue durée » en sélectionnant les milieux lagunaires comme lieu d'implantation portuaire privilégié, des espaces naturellement protégés mais rapidement remblayés et de plus en plus difficiles d'accès. Il nous faut finalement insister sur la nécessité dans le futur (1) de quantifier les différents paléo-processus hydro-sédimentaires ; (2) d'intensifier les relations de recherches croi-sées avec les sciences sociales et historiques et développer une réflexion sur la question de la perception des sociétés anciennes de la mobilité de leurs environnements et des paléo-risques associés (par exemple, Leveau et al, 1999 ;Fouache, 2003 ;Marriner & Morhange, 2007 ;Ghilardi et al, 2009 ;Walsh, 2014).…”