La végétation de quelques sites archéologiques en Limousin. Premières recherches sur la relation entre les plantes et les structures archéologiques

Abstract

La relation entre les plantes rudérales et les structures archéologiques n'a pas encore été étudiée de manière systématique et les observations sont jusqu'ici demeurées ponctuelles. A l'initiative de la Direction des Antiquités Historiques du Limousin, cette relation fait à présent l'objet de recherches méthodiques conduites par les Facultés des Sciences et de Pharmacie de l'Université de Limoges dans les trois départements de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute- Vienne.

Le contrôle biologique de Lymnaea truncatula Müller en Haute-Vienne, France. A propos de quelques facteurs modulant son application

“…Après fauche de la végétation locale, 6 rigo les de 30 à 50 m de longueur chacune sont recouvertes sur une épaisseur de 15 cm par les types de végétation suivants : (a) plantes hygrophil-es : jonçaie-moli-naie (Ghestem et Vilks, 1976) (e) (fig. 2 A).…”

Influence des facteurs historiques sur la végétation actuelle: le cas des mottes castrales en milieu forestier (Picardie, France)

“…'utilisation des donnees de Ia flore actuelle pour reperer des sites archeologiques reste tres marginale. Citons cependant les travaux de Couderc sur les anciennes voies romaines (Couderc, 1985), de Ghestem et ses collaborateurs sur les villae galloromaines (Ghestem & Vilks, 1979 ;Ghestem et at., 1993Ghestem et at., , 1994Ghestem et at., , 1996, de Boyer (1984) sur des sites archeologiques de natures et d'epoques tres variees. Une autre voie de recherche concerne les « plantes castrales », traduction proposee par Duvigneaud ( 1991) du terme neerlandais (( stinsenplant )) qui designe une (( plante croissant dans des pares entourant d'anciens chateaux de pierre».…”