La tuberculose à l'heure du sida au centre antituberculeux de Bouaké (Côte-d'ivoire)

Aspects radiologiques de la tuberculose pulmonaire chez les patients vivant avec le virus d’immunodéficience humaine dans les services de Maladies infectieuses et de Pneumophtisiologie du centre hospitalier universitaire Point G de Bamako

“…Aspect épidémiologique : au Mali, la fréquence de la co-infection TB/VIH est en régression dans ces dernières années passant de 4,39% les années précédentes [22] à 4,30% de 2014 à 2016 [23], puis 3.5% de 2015 à mi 2017 (notre étude), contrairement à certains pays africains [1,6,7,24-26], en raison probable du dépistage de l'infection par le VIH et de la mise sous traitement antirétroviral précoce qui deviennent de jour en jour routiniers. Cette différence pourrait aussi s'expliquer d'une autre part par la différence de la taille des populations d'études.La tranche d'âge et l'âge moyen prédominants dans notre étude corroborent ceux d'une autre étude au Mali [23] Aspect para clinique : la prédominance de l'infection par le VIH type 1 dans notre étude, aussi décrite dans certaines études [23,24,28,30], s'explique par le fait que ce virus est historiquement le plus répandu en Afrique subsaharienne selon la littérature [31,32]. Comme dans une étude similaire [18], le taux de CD4 était majoritairement inférieur à 200cellules/mm 3 à cause du diagnostic tardif pour certains et de l'inobservance thérapeutique pour d'autres, mais aussi la tuberculose elle-même provoque une immunodépression [33].…”