La transfusion sanguine : une thérapie de paradoxes

L’inscription de l’EFS dans la régulation territoriale de l’offre de soins à l’aune d’enjeux nouveaux

“…De la première description de la circulation sanguine en 1628 par Harvey [1] à l'organisation actuelle en un système hyper-sécuritaire proche des systèmes ultra-sûrs [2], la construction de la transfusion française a été marquée par de nombreuses Adresses e-mail : jean-baptiste.thibert@efs.sante.fr, thibertjb@yahoo.fr évolutions, voire révolutions [3]. Ces évolutions ont été liées à la discipline elle-même, avec le développement des techniques de collectes, de conservation des produits sanguins, mais elles ont aussi été dictées par des crises sanitaires, dont l'affaire du sang contaminé qui a non seulement marqué une nouvelle ère de l'organisation transfusionnelle, mais, plus encore, une nouvelle ère de politique de santé publique.…”

Transfusion et inflammation : hier – aujourd’hui – demain

“…La transfusion sanguine n'est pas « naturelle » au sens où la nature n'a pas prévu que deux individus puissent échanger leurs sangs, exception faite d'une mère et son foetus (et encore, avec une barrière) [1]. La transfusion sanguine est néanmoins possible car les restrictions immunogénétiques qui les gouvernent peuvent être assez aisément contournées compte tenu du très faible nombre de groupes sanguins obligatoires eu égard à la très grande variété des polymorphismes moléculaires rendant compte de ces groupes sanguins.…”