2002
DOI: 10.7202/005441ar
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La traite des fourrures en Haute-Mauricie avant 1831. Concurrence, stratégies commerciales et petits profits

Abstract: RÉSUMÉ Cet article présente un historique du commerce des fourrures en Haute-Mauricie depuis l'implantation des premiers postes de traite jusqu'en 1831. Il est d'abord fait état des motivations qui ont amené des petits commerçants indépendants, puis la North West Company, à s'établir dans cette région. Par la suite, l'attention est portée sur la concurrence qui a sévi en Haute-Mauricie, durant les années 1820, entre la Hudson's Bay Company et la King's Posts Company. Il est proposé que les activités … Show more

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“…C'est dire que les Algonquins voyaient désormais d'un mauvais oeil la présence de leurs voisins méridionaux sur leurs terres de chasse, une attitude sans aucun doute dictée par la raréfaction grandissante des ressources animales. Déjà au XVIII e siècle, le gros gibier était difficile à trouver en Basse-Mauricie (Morantz 1991 : 217), mais c'est vraisemblablement la rareté des animaux à fourrure, et surtout celle des castors provoquée par la forte concurrence commerciale des années 1820 entre la Hudson' s Bay Company et la King' s Posts Company, qui devait constituer le principal élément de préoccupation (Gélinas 1998 ;2000a : 158). Or, les Abénaquis ont ignoré cette interdiction et se sont rendus chasser en Mauricie.…”
Section: Présence Furtive En Mauricie Avant 1830unclassified
“…C'est dire que les Algonquins voyaient désormais d'un mauvais oeil la présence de leurs voisins méridionaux sur leurs terres de chasse, une attitude sans aucun doute dictée par la raréfaction grandissante des ressources animales. Déjà au XVIII e siècle, le gros gibier était difficile à trouver en Basse-Mauricie (Morantz 1991 : 217), mais c'est vraisemblablement la rareté des animaux à fourrure, et surtout celle des castors provoquée par la forte concurrence commerciale des années 1820 entre la Hudson' s Bay Company et la King' s Posts Company, qui devait constituer le principal élément de préoccupation (Gélinas 1998 ;2000a : 158). Or, les Abénaquis ont ignoré cette interdiction et se sont rendus chasser en Mauricie.…”
Section: Présence Furtive En Mauricie Avant 1830unclassified
“…Par contre, en ce qui concerne la valeur des paquets, on soupçonne qu'elle a nécessairement varié tout au long de cette période, compte tenu de la diversité des fourrures échangées et des fluctuations de leur valeur sur les marchés. Si on ignore la composition des paquets des Giasson, on sait que quelques années auparavant (vers 1765), le total des peaux échangées par les autochtones de la Mauricie avec le marchand Aaron Hart de Trois-Rivières comprenait 77,5 % de peaux de castor, et 22,5 % de pelleteries (peaux de 51 . Dans l'ensemble, l'économie domestique des Atikamekw était basée sur la chasse au gros gibier qui fournissait, entre autres, les peaux pour se vêtir et la viande pour se nourrir.…”
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