“…Des aidants nous ont posé des questions auxquelles nous ne pouvions pas répondre au sujet de ce virus que nous ne connaissions pas bien, une nécessité de soutien de ces derniers tiraillés entre le souhait d’aider leur proche et la crainte de les contaminer, entraînant de la culpabilité et de l’angoisse. Les aidants, privés de visite en Ehpad, ont, eux aussi, manifesté une détresse psychique les conduisant parfois jusqu’aux soins [10] , [11] , [12] , [13] , [14] . Paradoxalement, nous n’avons pas reçu de demandes émanant des Ehpad, pendant le premier confinement, comme si la souffrance psychique était au second plan.…”