La survie des joint ventures internationales : une étude de l’industrie pétrolière en Russie

Abstract

Cette étude a pour objectif d’analyser l’influence du nombre de partenaires sur la survie des joint ventures. Les résultats montrent que plus le nombre de partenaires est élevé, plus la probabilité de survie est faible. Cependant, lorsque l’âge de la joint venture augmente, un nombre élevé de partenaires a alors un effet positif sur la survie. La prise en compte de l’effet du temps permet de réconcilier l’approche fondée sur les coûts de transaction, qui suppose un effet négatif du nombre de partenaires, et l’approche relationnelle, qui suppose un effet positif lié à la combinaison des ressources.In this research, we analyze the influence of the number of partners on joint venture survival. Our findings show that the higher the number of partners, the lower the probability of survival. However, for older joint ventures, a high number of partner increases the probability of survival. By considering this age effect, we propose to conciliate predictions from a transaction cost perspective, that suppose a negative influence of the number of partners on survival, and predictions from a relational view, that suppose a positive influence related to the combination of multiple resources.El objeto de este estudio es de analizar la influencia de la cantidad de empresas sobre la sobrevida de las joint ventures. Los resultados muestran que cuanto más elevado es el número de empresas, más la posibilidad de sobrevida es débil. Sin embargo cuando la edad de la joint venture aumenta, el número elevado de empresas tiene un efecto positivo sobre la sobrevida. La consideración de la duración permite reconciliar el enfoque basado en los costos de transacción que supone un efecto negativo del número de empresas y el enfoque relacional que supone un efecto positivo ligado a la combinación de recursos

La durée d’existence des coentreprises internationales

“…Les recherches portant sur la question de la durée d'existence des coentreprises internationales et leur issue ont utilisé une terminologie variée (Prévot et Guallino, 2012 ;Nemeth et Nippa, 2013). Compte tenu de cette diversité conceptuelle et sémantique, il est essentiel de clarifier les principaux termes employés.…”

“…Valdès-Llaneza et Garcia-Canal (2006, p. 311) (Mayrhofer, 2001(Mayrhofer, , 2002 (Park et Ungson, 1997 ;Hennart et Zeng, 2002 ;Valdès-Llaneza et Garcia-Canal, 2006 ;Ott et al, 2014 ;Triki, 2015 (Makino et Beamish, 1998 ;Beamish et Jung, 2005 ;Dhanaraj et Beamish, 2009 ;Meschi et Wassmer, 2013). Ce n'est que récemment qu'émergent de nouveaux terrains d'études comme le Brésil (Meschi et Riccio, 2008), la Russie (Prévot et Guallino, 2012) ou la Hongrie (Steensma et al, 2008). Les recherches futures devraient accorder une place plus importante aux coentreprises localisées dans les pays émergents où les investissements directs à l'étranger, et en particulier les coentreprises, ne cessent de se multiplier.…”

Les conditions de réussite des joint-ventures internationales : le cas d'un groupe français dans le secteur événementiel

“…Selon les études disponibles, le taux d'échec de ces entités reste élevé. Il varie entre 30% et plus de 70% dans certaines situations (Prévot et Guallino, 2012). Il suffit de parcourir la presse économique pour se rendre compte du nombre de dissolution, cession et rachat de ces entités communes.…”