“…Cette paroisse unique s'insère dans un semis paroissial déjà dense dans la périphérie rurale et orientale de Clermont. Les toponymes les plus anciens, d'origine antique12 ou haut-médiévale13 , recensés dans le futur ressort de la ville de Montferrand réfèrent intrinsèquement à des domaines ruraux (villae, praedia : Neyrat, Marsat, Gandaillat) ou à des formations paysagères (Herbet, Praslong), jamais à des réalités ou institutions urbaines, au contraire de ce que révèle la toponymie clermontoise stricto sensu. Au-delà de Chantoin et de Notre-Damedu-Port, au nord-est du Clermont ecclésial que décrit et délimite le Libellus à la fin du X e siècle, commence la Grande Limagne où vient s'insérer Montferrand, espace nullement vierge d'habitats, encore moins d'églises, au début du XII e siècle.…”