“…En se construisant à partir du discours religieux, elles tiennent pour vrai que les plaies sont réelles et qu'elles se produisent sans que celui qui les manifeste participe de leur réalisation. Or, elles tournent court à l'analyse de cas où les sujets, sans en assumer le passage à l'acte, s'infligent les stigmates pour solutionner, au registre de leur psychose, leur rapport à l'Autre jouisseur dont ils font, de Jésus, l'entité (Hamon, 2008(Hamon, , 2009. D'autres cas semblent néanmoins les rendre pertinentes et notamment ceux où les stigmates apparaissent puis disparaissent spontanément -non-permanence qui appartient d'ailleurs, en religion, à la catégorie des vrais miracles (Journet, 1936).…”