“…» (Avis défavorable) 50 SOCIÉTÉS CONTEMPORAINES N o 95 défaut » (Cartier et al, 2012), la professionnalisation en cours semble aujourd'hui mettre un coup d'arrêt à ce recours à un « emploi refuge » (Avril, 2006). Peu ou pas qualifiées, en proie à des difficultés familiales (veuvage, divorce, problèmes de santé d'un proche nécessitant de rester à domicile), faisant face à des ruptures professionnelles (licenciement, démission, retraite du conjoint), fuyant des emplois physiquement usants, peu gratifiants et peu rémunérés, nombreuses sont celles qui jusqu'à présent ont pu entrer ou se maintenir dans l'emploi grâce à ce métier, jusqu'à y trouver parfois une source de reclassement (Cartier et al, 2012). Or, faire des assistantes maternelles de véritables professionnelles de la petite enfance semble passer à présent par la sélection, en amont, de candidates « professionalisables » plutôt que par un engagement institutionnel dans l'accompagnement des travailleuses agréées -mission que le service de PMI enquêté peine par ailleurs à mettre en oeuvre faute de moyens.…”