La socialisation par le sport, revers et contre-pied : Les représentations sociales du sport de rue

Abstract

La socialisation par le sport : revers et contre-pied Les sports de rue que beaucoup de jeunes pratiquent hors et à côté des clubs sont mal perçus par les acteurs publics qui y voient une menace pour leur action sociale. Leur prolifération n'obéit pas moins cependant à des formes d'organisation et de discipline que leurs adeptes s'imposent. Ces derniers déplorent alors que les autorités locales ne les reconnaissent pas comme partenaires à part entière de l'animation urbaine. Ce malentendu entre jeunes et institutions pose avec acuité la question de la pertinence des modes d'action publique guidant les politiques territoriales.

Aspecte privind socializarea copiilor prin antrenamentele de natație

“…Chiar dacă motivele de a practica înotul sunt diverse, acesta face loc şi celor ce vor performanţe şi celor ce vor câştiguri, constituind un mijloc ideal de manifestare a preocupărilor, a năzuinţelor. În cea mai mare parte, cercetările în domeniul socializării au vizat în general domeniul sportiv [1,5,8,10,13,14,15]. Aceste cercetări au demonstrat că activitățile sportive, fie că vorbim de desfășurarea acestora în cadrul competițiilor sau a taberelor școlare, sporesc nivelul de socializare a copiilor în general, le dezvoltă încrederea de sine și spiritul creativ.…”

Conscience du droit, des règles sportives et contextes de socialisation : institutionnalisation versus auto-régulation

“…Les règles sont négociées depuis leur élaboration jusqu'à leur application 11 . Au cours des matches, les joueurs ont recours à l'auto-arbitrage 12 et peu de fautes sont commises 13 .…”

La fabrique des « bons petits gars »

“…En confrontant la sociologie politique de l'action publique locale à la sociologie des différentes formes et modalités d'éducation, de socialisation, d'encadrement et, finalement, de gouvernement de la jeunesse populaire opérant par le sport, les activités physiques et leurs à-côtés (Basson et Smith, 1998 ;Basson et Nuytens, 2001 ;Solini, Neyrand et Basson, 2011 ;Solini et Basson, 2012 ;Basson, Solini et Neyrand, 2013 ;Lestrelin, Basson et Helleu, 2013 ;Solini et Basson, 2017), il s'agit ici de montrer comment l'association socio-sportive Rebonds ! parvient à se jouer de l'emprise traditionnelle du rugby pour promouvoir une socialisation civique ancrée dans les nombreuses scènes de la vie quotidienne de la population juvénile et cultivant un « lien ordinaire au politique » (Breviglieri et Gaudet, 2014 ;Basson et Lestrelin, 2014 ;Hamidi, 2010) ; condition nécessaire à la fabrique des « bons petits gars » à laquelle elle se consacre.…”