La pénurie de professeures de sciences infirmières au Canada et ses effets sur les programmes de formation en sciences infirmières offerts en français

Abstract

Cette étude qualitative décrit la pénurie de professeures en sciences infirmières et ses effets actuels et potentiels sur les programmes canadiens de formation en sciences infirmières offerts en français, ainsi que les stratégies préconisées par les directrices de ces programmes afin d’en atténuer les effets. Les effets de la pénurie sont particulièrement préoccupants dans le cas des programmes offerts dans un contexte francophone minoritaire ou en région éloignée. La pénurie mettrait en péril les programmes offerts en français et menacerait, par le fait même, la qualité des services de santé offerts aux communautés francophones minoritaires au Canada.

Perceptions of healthcare professionals regarding home-based pediatric cancer care provided in French: A qualitative descriptive study

“…This study revealed that, not only is there a lack of pediatric oncology nurses working in a community setting, but also that precious few of them speak French. As indicated in a paper by Chartrand et al (2019), French is considered to be an optional asset when hiring new staff members, e.g., nurses to provide home-based care and services to pediatric cancer patients and their families. Other studies do indeed show that most employers prioritize clinical skills over linguistic competencies in their hiring criteria (Aucoin, 2018).…”

L’accès aux soins de santé des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) au Canada : une recension des écrits

“…Par ailleurs, une étude réalisée en Nouvelle-Écosse démontre que la majorité des employeurs priorisent les compétences cliniques plutôt que les compétences linguistiques à l'embauche, ce qui réduit l'offre de services en français (N. Aucoin, 2018). Malgré cela, la difficulté de recruter des professionnels bilingues est encore plus criante dans les milieux où il est tout simplement impossible de pourvoir les postes en raison d'une pénurie de professionnels de la santé (N. Aucoin, 2018 ;Chartrand et al, 2019 ;Forgues et al, 2011).…”