2017
DOI: 10.3917/lms.258.0049
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La mobilisation transatlantique des hommes de lettres en faveur de la reconnaissance du droit d’auteur au Brésil, 1851-1898

Abstract: La circulation d’une ampleur inédite des biens culturels entre le Brésil et l’Europe dans la seconde moitié du XIX e  siècle s’accompagne de la revendication d’une meilleure régulation de ces échanges afin de lutter contre la contrefaçon littéraire. Au Portugal et en France, les appels en faveur de la légalisation du droit d’auteur et de la signature de conventions diplomatiques se multiplient et trouvent de nouveaux relais dans l’espace public brésilien à mesure que le statut de l’homme de lettres y évolue. A… Show more

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“…D'ailleurs, le quotidien libéral fondé en 1875 par José Ferreira de Sousa Araújo est le fer de lance de la défense des droits des écrivains. Voilà pourquoi de nombreuses plumes brésiliennes et portugaises associent alors leur nom à un journal réputé offrir les meilleures rémunérations de la presse de langue portugaise -et ce bien avant la signature en 1889 d'une première convention littéraire luso-brésilienne et l'adoption en 1891 du nouveau Code pénal des États-Unis du Brésil, dans lequel l'article 345 reconnaît enfin la propriété littéraire et artistique(Rozeaux 2017).Au Brésil, les bons usages en matière de propriété littéraire ont précédé la loi. En particulier, l'installation de la maison Garnier à Rio de Janeiro a permis à de nombreux écrivains de tirer des revenus importants de la cession de leurs droits sur telle ou telle Une communauté lusophone avant la lettre ?…”
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“…D'ailleurs, le quotidien libéral fondé en 1875 par José Ferreira de Sousa Araújo est le fer de lance de la défense des droits des écrivains. Voilà pourquoi de nombreuses plumes brésiliennes et portugaises associent alors leur nom à un journal réputé offrir les meilleures rémunérations de la presse de langue portugaise -et ce bien avant la signature en 1889 d'une première convention littéraire luso-brésilienne et l'adoption en 1891 du nouveau Code pénal des États-Unis du Brésil, dans lequel l'article 345 reconnaît enfin la propriété littéraire et artistique(Rozeaux 2017).Au Brésil, les bons usages en matière de propriété littéraire ont précédé la loi. En particulier, l'installation de la maison Garnier à Rio de Janeiro a permis à de nombreux écrivains de tirer des revenus importants de la cession de leurs droits sur telle ou telle Une communauté lusophone avant la lettre ?…”
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