La leishmaniose cutanéo-muqueuse américaine à Leishmania brasiliensis en Guyane française

Abstract

A LEISHMANIA BRASILIENSIS EN QUYANE FRANÇAISEPar H. FLOCH et P. SUREAU La leishmaniose forestière, qui est vulgairement appelée « pianbois », en Guyane française, y est bien connue.Ce n'est cependant qu'assez rarement en somme que son diagnos tic peut être confirmé au laboratoire par la mise en évidence de Leishmania brasiliensis (3).Pour cette raison, des lésions qui lui sont rapportées ont en réalité souvent d'autres origines, mais, par contre, elle passe aussi certaine ment fréquemment inaperçue sous la forme d'ulcérations plus ou moins torpides, secondairement infectées ou même phagédéniques, qui ne peuvent être examinées que dans de mauvaises conditions à des consultations de dispensaire, et où il est difficile (mais possible) de mettre en évidence les leishmanies pathogènes sur frottis colorés de sérosité.Rappelons qu'au Brésil, à côté de la leishmaniose cutanéo-mu queuse, on connaît depuis quelques années une leishmaniose viscé rale dont les cas diagnostiqués sont de plus en plus fréquents. La leishmaniose viscérale est encore inconnue en Guyane ; bien que nous l'ayons soupçonnée quelquefois, nous n'avons pu mettre en évidence de leishmanies dans divers frottis de ponctions sternales, de ponctions spléniques et de ponctions ganglionnaires.La leishmaniose cutanéo-muqueuse américaine, nous revenons à elle, est certainement bien plus répandue en Guyane française que ne sembleraient l'indiquer les chiffres ci-dessous portant, pour les treize années qui viennent de s'écouler, sur le nombre de sérosités d'ulcérations diverses examinées pour recherche de L. brasiliensis à l'Ι.Ρ. de la Guyane, le nombre des résultats positifs relevés en ces mêmes années et celui des leishmanioses cliniques enregistrées et traitées à la Consultation Annexe de l'Institut.Ainsi, de 1939 à 1951, nous n'avons pu déceler par examen direct, après coloration au Giemsa, que 44 fois Leishmania brasiliensis sur

Leishmania naiffiandLeishmania guyanensisreference genomes highlight genome structure and gene evolution in theVianniasubgenus

“…L. guyanensis was first described in 1954 [ 24 ] and its primary hosts are the forest dwelling two-toed sloth ( Choloepus didactylus ) and the lesser anteater Tamandua tetradactyl [ 25 ]. Potential secondary reservoirs of L. guyanensis are Didelphis marsupialis (the common opossum) [ 26 , 27 ], rodents from the genus Proechimys [ 25 ], Marmosops incanus (the grey slender opposum) [ 28 ] in Brazil and D. novemcinctus [ 29 ].…”