La leishmaniose canine autochtone de la région parisienne et dans l’Ouest de la France

Abstract

Lo leishmaniose canine autochtone don. s Io Région parisienne et dans l'ouest de la France par J. GUILHON, G. JOLIVET et A. MARCHAND Depuis la découverte de la leishmaniose canine, en France, par PRINGAULT, en 1914, à Marseille et celle de l'homme par LABBÉ, TARGHETTA et AMEUILI.E, en 1918, à Nice, les premiers cas non méridionaux furent dépistés dans des régions plus ou moins éloignées de la Côte d'Azur, l'un humain à St-Nazaire (Loire Atlantique), en 1923, par E. BIZARD et E. TERRIEN, l'autre canin, à Lyon (Rhône), en 1926, par G. MAROTEL. Ultérieurement de nombreuses observations aussi bien de médecins : d'OELSNITZ et coll., GIRAUD et coll., RANQUE et coll.. .. que de vétérinaires :

Serological, clinical and histopathological changes in naturally infected dogs with Leishmania infantum in the khemisset province, Morocco

“…In Sid El Ghandour, 86% of the dogs are chained to guard produce, and are therefore more accessible to phlebotomies. This locality was found to be highly endemic and the seroprevalence in local dogs in 1993-1994 was 23.6% compared to the figures reported in the Mediterranean area: 6.2% in Tunisia [5], 37% in Sicily, Italy [14]; 12% in the north of France [9] and 22.5% in Canea Creta, Greece [19]. Recent clinical and serological findings added to the results of an entomological study done by the Unit of Research on Leishmaniasis, Laboratory of Parasitology, Faculty of Medicine Casablanca, Morocco (unpublished data) have provided strong evidence that Sid El Ghandour represents a focus of leishmaniasis.…”

Phlébotomes de Touraine

“…Nombre d'auteurs en avaient publié des observations, qu'il s'agisse de leishmaniose canine (Henry et Bory, 1935 ;Prat, 1944 ;Guilhon, 1950Guilhon, -1951 La constatation d'une enzootie pérenne dans la région de Tours a complètement changé les données du problème : il ne s'agissait plus de cas transmis accidentellement, mais bien du maintien d'un foyer, et il fallait penser que les Phlébotomes devaient exister en abondance suffisante, au moins quelque temps dans l'année, pour retrans mettre, chaque été, la maladie à de nouveaux chiens. La possibilité d'une transmission directe, envisageable à la rigueur au début de l'étude, disparaissait en effet dès lors qu'étaient dépistés des malades en dehors des meutes, comme ce fut le cas en 1973 et 1974.…”