La légionellose

Abstract

La légionellose a été décrite pour la première fois en 1976 à Philadelphie, aux États-Unis, à l'occasion d'une épidémie de pneumopathies graves survenant chez d'anciens légionnaires américains réunis en congrès. La bactérie responsable de la maladie, découverte à cette occasion et baptisée Legionella, était d'origine hydrique, comme l'a démontré l'enquête réalisée dans l'hôtel où se déroulait le congrès ; le réservoir en était le système de climatisation humide. Les malades possédaient pour la plupart des facteurs favorisants, en l'occurrence un âge supérieur à 50 ans et une maladie bronchopulmonaire chronique liée à un tabagisme ancien [ Caractéristiques de Legionella pneumophilaLegionella pneumophila est un bacille intracellulaire à Gram négatif, cultivable sur milieu spécifique BCYEa (buffered charcoal yeast extract). Le genre comprend 49 espèces et plus de 64 sérogroupes. Legionella pneumophila sérogroupe 1 (LP1) est l'organisme le plus fréquemment retrouvé en pathologie humaine (environ 90 % des cas), suivi par le sérogroupe 6. À ce jour, outre Legionella pneumophila, 19 espèces ont été retrouvées pathogènes pour l'homme. Il s'agit d'une bactérie d'origine hydrotellurique, qui colonise de façon ubiquitaire les eaux douces naturelle (lacs, rivières) et les sols humides, ainsi que de nombreux milieux artificiels tels que les eaux chaudes sanitaires et l'eau des tours aéroréfrigérantes.> Bien qu'on ne retrouve pas l'origine de la contamination dans la moitié des cas de légionel-lose humaine, on sait que cette maladie est la conséquence de la contamination presque obligatoire des réseaux d'installations d'eau chaude par Legionella pneumophila, et l'inhalation par l'homme de gouttelettes infectées. La pathologie consiste le plus souvent en une pneumopathie relativement grave. La maîtrise du niveau de contamination des différentes installations hydriques productrices d'aérosols est impérative pour éviter les conséquences sanitaires graves, qui ne peuvent être prévenues par une action sur la cible humaine. La plupart des réservoirs actuellement identifiés sont les tours aéroré-frigérantes et les réseaux de distribution d'eau chaude. La prise en compte de ce risque dans les établissements hospitaliers ou thermaux a conduit à la mise en oeuvre de nombreuses mesures de désinfection et de contrôle, qui commencent à montrer une certaine efficacité sur la survenue de nouveaux cas dans ces établissements, aujourd'hui en nette diminution. < Service des maladies infectieuses et tropicales,

Legionellapollution in cooling tower water of air-conditioning systems in Shanghai, China

“…It is consistent with previous studies that noted Lp‐1 as a dominate specie, and the most common isolates were cultured from environmental samples (Benson and Fields 1998; Drenning et al. 2001; Bouvet 2006). In comparison to the proportion range of Lp‐1 in other studies in China, the type of Legionella species determined in this study was more concentrative in Lp‐1.…”

“…The results are consistent with the optimal range of temperature (25–35°C) for Legionella reproduction, indicating a seasonal effect on growth and implying a need for increased monitoring of CTWs when the air temperature shifts into this range (Fields et al. 2002; Bouvet 2006). Such a seasonal variation may be due to the facts that Legionellae multiply faster in the warmer waters of summer and that the greater use of cooling towers in summer provides opportunities for dissemination.…”

“…Minimizing transmission from the tower to the host is the second responsible measure in reducing the risk of legionellosis, again recognizing that there are no guarantees to keeping a cooling tower system 100% from Legionella species. Health education may also be needed to alert people of the potential pollution status and health threats of Legionellae in CTWs of central air‐conditioning systems, because there is a general lack of awareness of this problem (Carbonne and Astagneau 2005; Pedro‐Botet and Sabria 2005; Bouvet 2006; Udale 2006).…”