“…Celle-ci, en effet, contrairement à la ligne droite, se caractérise par son imprévisible mutabilité, son impermanence infinie, qui la prédispose à assumer des formes toujours nouvelles et différentes, au point d' en faire l' emblème de l' expansion illimitée de l'aisthesis: «son développement au-delà des limites de ce qui est conceptuellement définissable et analytiquement déterminable» (Valentini [2017]: 473). (Souriau [1969]: 224, note 1), l'indocilité logico-esthétique inhérente à l'arabesque serait, précisément, critiquée par ceux qui considèrent, tel l'auteur du Dictionnaire des sciences philosophiques, Adolphe Franck (Franck [1844]: XVII), que lui accorder une entrée dans un lexique philosophique (comme, par exemple, dans l'Enzyklopädisch-philosophisches Wörterbuch de Wilhelm Traugott Krug), constitue une «digression inconvenante» pour une oeuvre de ce genre. Une semblable marginalisation de l'arabesque, qui se présente comme épicentre d'un procédé ininterrompu de désorganisation-réorganisation de l'aisthesis, qui n'a pas encore reçu de caractère intentionnel, semblerait caractériser aussi la réflexion phénoménologique.…”