“…Pour Lévesque, Cloutier et Turcotte (2013), l’itinérance autochtone serait caractérisée par une interaction dynamique entre trois variables : les systèmes sociaux, les situations familiales et communautaires ainsi que les vulnérabilités individuelles. De plus, le phénomène semble amplifié par l’héritage traumatique des pensionnats et la surreprésentation des jeunes autochtones dans les placements des services sociaux en protection de l’enfance (Baskin, 2013; Lévesque, Turcotte, Germain & Ratel, 2015; CSSSPNQL, 2016). Aussi, de plus en plus d’acteurs du milieu réclament des pratiques d’intervention élaborées en cohérence avec ces spécificités (Peters, 2012; Gouvernement du Québec, 2014b; Gone, 2013a) et élaborées avec les personnes concernées (Bonnycastle, Simkins & Siddle, 2013; Norman & Pauly, 2013).…”