L’indice de biodiversité potentielle (ibp) : une méthode simple et rapide pour évaluer la biodiversité potentielle des peuplements forestiers

Abstract

La forêtestu né cosystème complexedontlad iversitébiologique,reconnuedepuis longtemps,est revenueaucoeurdes réflexions surl agestion forestière depuis lac onférenced'Helsinki en 1993, dans le prolongementduSommetdel aT erre àR io deJaneiro en 1992quiavaitconsacré le conceptdebiodiversité. Depuis,d en ombreuses études ontétém enées pourm ieux définir la biodiversité,en connaître les composantes etcerner l'influencedel agestion. Ces travaux sont nécessairementpluridisciplinaires,c arl ab iodiversité«englobel es gènes,les individus,les dèmes, les métapopulations,les espèces,les communautés,les écosystèmes,etles interactions entre les entités » ( Lindermayer etFranklin,2002). Ils ontpermis dep réciser l'importancedes forêtsp our lac onservation del ab iodiversité. Ene ffet,les forêtss ontles types d'habitatsq uih ébergentle plusg randnombre d'espèces vivantes :plusde60 00 pourune hêtraie française (Rameau etal ., 2000),3900 espèces végétales etplusde6800 espèces animales dans les hêtraies d'Europe centrale (Dajoz,1999). Sil 'on considère l'ensemble des habitatss ousl aresponsabilitédes gestionnaires forestiers,laforêtregroupe 66 %dunombre d'habitatsdel ac lassification européenne CORINE biotopes présentse nFrance,et90%des habitatsd'intérêtcommunautaire del ad irectiveHabitats-Faune-Flore n°92/43 (Rameau etal .,2000);o nyt rouve-s urtout dans les milieux associés -72 %del aflore deFrance ( Gosselin etLaroussinie,2004).La variétée tlac omplexitédes domaines biologiques concernés constituentpourl eg estionnaire une difficultép ratiquep ouré valuer lab iodiversité. Ilconvienten plusd'intégrer les aspects dynamiques cari ln es uffitpasdep rendre en comptes eulementlad iversitéactuelle,mais aussi les possibilités d'émergencedel ad iversitée ndevenir (Rameau in Berducou,1990).Ile xistedes indicateurs aux échelles internationale etnationale pours uivre l'évolution del ab iodiversitée tdéfinir les politiques deconservation del ab iodiversité ( Levrel,2007),mais ils ne sont pasé talonnés pouré valuer le niveaudebiodiversitédupeuplementoudel aparcelle forestière.Parailleurs,d en ombreux biologistes ontt entédem ettre aupointdes indicateurs pluso umoins universels,c 'est-à-dire pertinentsp ourr évéler àeux seuls le degré debiodiversitéo ubien de naturalité ( voir pare xemple :A ndersen,1997;Martikainen etal.,1998 ;Nageleisen,1999 ; Brustel,2001;Norstedt etal .,2001;Grove,2002a;Ménoni etal .,2002 ;Agosti etal .,2003 ; Camprodon,2003 ;Bardat,2004;Sarthou etal .,2006 ;UnderwoodetFisher,2006). Mais leur utilisation nécessitedes études assezlongues,c oûteuses etmenées avecl'aidedes pécialistes. Parailleurs,lapertinencedes indicateurs àparamètre unique,a vecuns eultaxon indicateur,est sujetteàc aution (Lindermayer etFranklin,2002). Del eurcôté,les forestiers ontdepuis long- OUTILS ET MÉTHODEStemps mis aupointdes méthodes fines dedescription des peuplementsp ouro rienter leur gestion (biomasse,hauteurdominante…),mais elles traduisentmall ad iversitébiologique.Malgré le développementrécentdem éthodes pourdécrire lab iodiversitée tqu...

Protection against rockfall along a maturity gradient in mountain forests

“…Reference values for very large trees are difficult to find because the diameter limit defining a very large tree is highly variable among studies, from 50 cm (Burrascano et al, 2013) to more than 100 cm (see, for example, the so-called IBP evaluation tool by Larrieu and Gonin, 2008). If we convert results expressed in basal area (assuming 80 or 90 cm as mean dbh for a very large tree), Grosso (2012) and Benoît and Augé (2014) found values ranging from 5 to 10 trees ha À1 with the same counting limit in mature forests in the French Alps.…”

“…According to maturity evaluation tools developed after the compilation of numerous local studies by private forest managers (Larrieu and Gonin, 2008) or by the French WWF (Rossi and Vallauri, 2013), such a value is the best score for a ''maturity'' indicator. In similar ecological contexts, i.e., French mountain forests with soils of medium to high fertility, local studies have found values comparable to ours: Pernot et al (2013), considering six distinct forest sites in French mountain forests found an average total volume of deadwood of 58 m 3 ha À1 in unmanaged areas.…”

Modelling the probability of microhabitat formation on trees using cross‐sectional data

“…TreMs are considered as relevant surrogates of direct biodiversity measures (Winter & Möller ), particularly for saproxylic beetles (Bouget et al . ; Bouget, Larrieu & Brin ), and are already integrated into some practical biodiversity assessment tools used by forest managers (Larrieu & Gonin ). In addition, conservation of biodiversity in managed forests can be improved by protecting high biodiversity value trees such as trees bearing TreMs and dead trees from harvesting.…”

“…The role of deadwood as a habitat for many insects, fungi or lichen species has been recognized for decades (Speight 1989;Bobiec, Gutowski & Audenslayer 2005;M€ uller & B€ utler 2010;Stokland, Siitonen & Fjonsson 2012;Gossner et al 2013;Lachat et al 2013;Seibold et al 2015). More recently, research has focused on tree-biodiversity measures (Winter & M€ oller 2008), particularly for saproxylic beetles Bouget, Larrieu & Brin 2014), and are already integrated into some practical biodiversity assessment tools used by forest managers (Larrieu & Gonin 2008). In addition, conservation of biodiversity in managed forests can be improved by protecting high biodiversity value trees such as trees bearing TreMs and dead trees from harvesting.…”

Ancienneté et maturité : deux qualités complémentaires d’un écosystème forestier

“…Des relations non liné aires existent entre ces attributs et l'âge du peuplement ; et un seuil d'abondance des attributs de maturité est observé dans des peuplements en é volution naturelle ayant dé passé la moitié de la longé vité de l'essence [17][18][19]. En forêt exploité e, ces relations ne sont pas toujours vé rifié es, car l'application d'un diamè tre d'exploitabilité souvent trè s faible par rapport au potentiel de croissance de l'essence et le martelage visant à pré server la qualité technologique des bois ré duisent l'occurrence de l'ensemble des attributs [20,21].…”