“…), la visite à la maison close, si ce n'est au bar de danse exotique (c'est-à-dire de strip-tease) (Egan et al, 2006 ;Staszak, 2008), n'est-elle pas alors une forme de tourisme sexuel (Ryan et Kinder, 1996) (Gregory, 2017 : 89, 88). L'imaginaire pornexotique, héritier direct en la matière de l'imaginaire colonial des pornotropics (McClintock, 1995), est l'instrument d'une stratégie de l'innocence (Pratt, 1992) par laquelle on permet aux spectateurs de satisfaire leurs désirs tout en les dédouanant de toute responsabilité ou culpabilité en la matière, stratégie essentielle au tourisme sexuel lui-même (Staszak, 2012). Du point de vue des publics concernés, les lieux mis en scène dans les films pornexotiques fonctionnent de façon très comparable aux sexscapes.…”