Par l’entremise du Registre de la population du Québec ancien (RPQA), banque de données élaborée dans le cadre du Programme de recherche en démographie historique, nous avons observé l’existence d’une composante familiale de la longévité. En effet, l’âge au décès des parents semble influencer l’âge au décès de leurs fils et filles, particulièrement pour les parents décédés après 70 ans. Nous avons aussi observé une convergence significative de l’âge au décès dans les fratries. Cependant, il existe également une relation entre les âges au décès des conjoints, ce qui laisse supposer que la composante familiale est due à la part environnementale de l’héritabilité plutôt qu’à la part génétique.For a long time, people have had a belief in a form of heritability in regard to longevity. According to this belief, reaching very great ages would be specific to some families. By using the Registre de la population du Québec ancien (RPQA), a database put together by the Programme de recherche en démographie historique (PRDH), we have established the existence of a familial component of human longevity. Indeed, our results suggest that the parents’ ages at death could have had a significant influence on their children’s ages at death, particularly for parents who died at age 70 or over. Moreover, our analysis revealed a significant association between brothers’ and sisters’ ages at death. However, there is also a clear relationship between spouses’ ages at death, which implies that the familial component of longevity could be more strongly related to the environmental component of heritability than to its genetic component