Le Maroc a lancé une initiative en 2015 visant à favoriser l’accès et l’utilisation, des ménages et entreprises, à des services financiers de base, tels que l’ouverture de comptes bancaires, la souscription de prêts, l’épargne et l’assurance et ce dans le cadre de sa stratégie nationale d’inclusion financière. Cependant, l’exclusion financière reste un défi majeur, avec des facteurs et des obstacles qui entravent cet objectif. Dans cette étude, nous cherchons à explorer en profondeur ces facteurs d’exclusion financière au Maroc et à comprendre leur impact sur l’environnement. Notre approche de recherche repose sur l’application de la théorie enracinée, combinant des méthodes qualitatives et quantitatives. Nous avons mené une étude en utilisant des questionnaires et des entretiens semi-directifs auprès de la population marocaine âgée de 18 ans et plus pendant deux mois (avril et mai 2023), et avec utilisation des logiciels tels que SPSS et N’vivo pour analyser les données. Les résultats mettent en évidence plusieurs facteurs contribuant à l’exclusion financière, dont la défiance envers les institutions financières, le faible niveau d’éducation et de connaissances financières, ainsi que l’absence de produits et services financiers adaptés aux besoins individuels et aux besoins environnementaux, tels que le financement de projets de préservation de l’environnement. Pour surmonter ces obstacles, il est crucial de développer des programmes d’éducation financière et de renforcer la transparence et la responsabilité des institutions financières.