L’étude de l’absence au travail a-t-elle un sexe?

Deguire, Suzanne; Messing, Karen

doi:10.7202/057843ar

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“…In phase 1, the study sample had fewer racial or ethnic minority adults (2948 individuals [14.5%]) but more Indigenous Canadian adults (1578 individuals [8.2%]) than the census population (22.0% and 5.0%, respectively). Compared with the census population, study participants had a similar prevalence of obesity (27.1% vs 27.0%), current or former smoking (50.7% vs 54.0%), diabetes (9.7% vs 9.0%), and hypertension (26.5% vs 23.0%) . The phase 1 and 2 population distributions of those who completed surveys and those who provided DBS remained similar.…”

Section: Resultsmentioning

confidence: 92%

Assessment of SARS-CoV-2 Seropositivity During the First and Second Viral Waves in 2020 and 2021 Among Canadian Adults

et al. 2022

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IMPORTANCEThe incidence of infection during SARS-CoV-2 viral waves, the factors associated with infection, and the durability of antibody responses to infection among Canadian adults remain undocumented. OBJECTIVE To assess the cumulative incidence of SARS-CoV-2 infection during the first 2 viral waves in Canada by measuring seropositivity among adults. DESIGN, SETTING, AND PARTICIPANTS The Action to Beat Coronavirus study conducted 2 rounds of an online survey about COVID-19 experience and analyzed immunoglobulin G levels based on participant-collected dried blood spots (DBS) to assess the cumulative incidence of SARS-CoV-2 infection during the first and second viral waves in Canada. A sample of 19 994 Canadian adults (aged Ն18 years) was recruited from established members of the Angus Reid Forum, a public polling organization.

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Section: Resultsmentioning

confidence: 92%

Assessment of SARS-CoV-2 Seropositivity During the First and Second Viral Waves in 2020 and 2021 Among Canadian Adults

et al. 2022

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“…La contribution principale de notre étude est l'effet « écran de fumée » de la variable « sexe » sur l'absentéisme : le sexe en tant que variable explicative en soi constitue un substitut aux conditions de travail qui lui sont associées et qui différent selon que l'on est un homme ou une femme (Deguire et Messing, 1995), confirmant plusieurs études québécoises menées par Messing et alii (Messing et alii, 1998: Deguire et Messing, 1995Messing et alii, 2011). (Messing et alii, 1998).…”

Section: Discussionunclassified

“…Deguire et Messing (1995) estiment que les spécificités biologiques des femmes ne sont pas prises en compte. Ichino et Moretti (2009) montrent ainsi que la probabilité de s'absenter pour les femmes est fonction du cycle menstruel.…”

Section: Les Causes De L'absentéisme Féminin: Déterminants Extérieursunclassified

“…L'absentéisme 2 touche davantage les femmes que les hommes (Vlassenko et Willard, 1984;Farell et Stamm, 1988;Côté et Haccoun, 1991). Toutefois, Deguire et Messing (1995) dénoncent le biais sexiste de ces études. En effet, le sexe y est traité comme une variable explicative en soi, sans que ne soient considérées les conditions de travail et de vie et les spécificités biologiques qui sont associées au sexe.…”

unclassified

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Absentéisme et conditions de travail au féminin : Une frontière méconnue au sein des organisations

Bouville¹

2014

RIMHE : Revue Interdisciplinaire Management, Homme &Amp; Entreprise

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Un phénomène distingue nettement les hommes et les femmes dans les lieux de travail : l'absentéisme. La littérature établit sans conteste que les femmes s'absentent du travail plus que les hommes. Pour expliquer la différence entre taux féminin et masculin d'absentéisme au travail, certains chercheurs mettent en exergue des déterminants hors travail tels que les responsabilités familiales. En fait, la relation entre les responsabilités familiales et l'absentéisme n'est pas clairement établie. D'autres chercheurs par contre mettent en évidence des facteurs liés au fonctionnement du lieu de travail : organisation du travail, conditions de travail, relations de travail, ressources de l'emploi. Nous examinons ces facteurs et montrons qu'il existe une frontière méconnue en France au sein du monde du travail en fonction du sexe du salarié. L'organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et les ressources de l'emploi sont différentes selon le sexe du salarié et sont les principaux déterminants de l'absentéisme féminin. Mots-clés: sexe, division sexuelle du travail, organisation du travail, conditions de travail, absentéisme Pour citer cet article : Bouville, G. (2014), Absentéisme et conditions de travail au féminin : une frontière méconnue au sein des organisations, Revue Interdisciplinaire Management, Homme (s) &

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“…Une revue de la littérature concernant les accidents de travail a permis de montrer que les comparaisons entre hommes et femmes négli-geaient certains facteurs, comme le nombre d'heures travaillées par année, ce qui risquait de fausser les comparaisons (Messing et al 1994). Deguire a relevé le traitement inadéquat des femmes dans les études de l'absence au travail pour cause de maladie (Deguire et Messing 1995). Plusieurs chercheurs ont relevé l'importance de traiter des douleurs péri-menstruelles dans les études concernant les maux de dos (Mergler et Vézina 1985 ;Messing et al 1994 ;Tissot et Messing 1995 ;Nurminen 1995), mais une recension faite en 1999 a montré que la plupart des chercheurs n'en tenaient pas compte (Tissot et Messing 1995 ;Messing 1999).…”

Section: Nous Avons Analysé Le Rapport Annuel Produit En 1999 Par L'iunclassified

La place des femmes dans les priorités de recherche en santé au travail au Québec

Messing¹

2003

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Nous avons analysé le rapport annuel produit en 1999 par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail du Québec et nous avons constaté que, dans les professions et secteurs concernés par les études financées, le pourcentage moyen de femmes est de 15 % (comparé à 45 % de femmes parmi la population au travail). Douze populations étudiées sont équilibrées ou composées en majorité de femmes, et 76 sont composées d’hommes à plus de deux tiers. Le montant moyen accordé aux études sur une population équilibrée ou majoritairement composée de femmes était de 86 339 $ comparativement à 114 480 $ pour les autres. Nous considérons plusieurs hypothèses d’explication de ces différences. Nous concluons que, peu importe la cause, un effort soutenu de recherche ciblée vers les emplois des femmes est essentiel, en plus d’une analyse différenciée en santé au travail.Recently, researchers have suggested that it is important to include women and to integrate gender into occupational health studies. We analysed the annual report of Québec’s Robert Sauvé Institute for Research in Occupational Health and Safety (IRSST), and found that the professions and sectors involved in studies carried out in 1999 had an average of 15% women workers. The Québec workforce is 45% female. Twelve of the 88 study populations were mixed or had a female majority and 76 were more than two-thirds male (Table 2). The former studies received an average grant of $86,339 compared to $114,480 for those on predominantly male populations (Table 1).Previously, we had examined the composition of the six employment groups ranked by the Québec Occupational Health and Safety Commission (CSST) in order of priority for intervention and had noted that, as the priority level increased, the proportion of women decreased. We therefore examined the possibility that women workers were less often research subjects because their employment groups had lower priority for intervention. We did, in fact, find that many more grants are given for the study of workers in groups with high priority. Group I received $15.53 per worker in research grants while group VI received $0.91 per worker. However, even if the priority of the employment group is taken into account, women are underrepresented in research. In each priority group, there are fewer women in the professions and sectors studied than in the group as a whole (Table 3). A possible explanation for this is that women work in areas where there is little risk for their health. We have presented our arguments against this commonly-held idea elsewhere, but summarize these arguments here. In fact, rather than being absent, risks in jobs held by women are different from risks in other sectors, and are associated with specific health issues. For example, women are well represented in the helping and service professions, said to be at risk for mental health problems.We therefore consider some additional hypotheses. First, it is likely that the choice of research themes by the Institute’s research council (accide...

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L’étude de l’absence au travail a-t-elle un sexe?

Abstract: Théorie, méthode, pratique Volume 8, numéro 2, 1995 URI : id.erudit.org/iderudit/057843ar

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Assessment of SARS-CoV-2 Seropositivity During the First and Second Viral Waves in 2020 and 2021 Among Canadian Adults

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Absentéisme et conditions de travail au féminin : Une frontière méconnue au sein des organisations

La place des femmes dans les priorités de recherche en santé au travail au Québec

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