L’enseignement de l’EPS comme espace de bien-être relationnel

Abstract

L’objectif est, ici, de repérer si les contextes d’enseignement (en maths, français et EPS) influencent les représentations sociales des élèves. Les représentations sociales sont des préalables aux relations sociales et aux actions. Sont-elles plus favorables en EPS ? Les résultats montrent que l’égo centration des écoliers s’oppose à l’exocentration subie des lycéens. L’exocentration émotionnelle positive des garçons s’oppose à l’autocentration émotionnelle négative des filles. En EPS, les représentations traduiraient un bien-être relationnel. En Maths, les représentations traduiraient une rigueur stéréotypée d’élèves figés par les opérations mathématiques à réaliser. En Français, les représentations traduiraient un mal-être relationnel et un rejet de la discipline. Ces élèves semblent vivre un contexte oppressif et ennuyeux jusqu’à pénétrer le cœur de leur imaginaire. Ce serait principalement l’imprégnation du contexte d’enseignement qui influencerait les représentations des élèves.