L'encombrement sociosymbolique des jeunes de la rue au centre-ville de Montréal

Labouring in the Sex Industry: A Conversation with Sex Workers on Consent and Exploitation

“…Rose and Marie had a more ambiguous relationship with consent. Their approach is what Parazelli (2000) has termed choix constraint and, as Nussbaum points out, practised by women with limited choices (Tremblay 2020). Without overt threats, transactions negotiated through the constant fear of not being able to get what one needs to live a decent life stretches the concept of consent to the point of being consensual in theory only.…”

Quand la revitalisation urbaine dévitalise la marge sociale juvénile

“…Loin de considérer les pratiques urbaines des jeunes de la rue comme un processus de recomposition identitaire les protégeant des formes de désubjectivation dont l'itinérance, la majorité des gestionnaires urbains ont adopté un discours économique teinté d'écologisme lié aux nécessités adaptatives de la revitalisation de ce secteur du centre-ville (dont une zone en revitalisation fréquentée par les jeunes s'appelle Faubourg Saint-Laurent). Ce discours économique valorisant le développement d'activités et de décors projetant des apparences de prospérité s'oppose donc aux prégnances de décadence urbaine que les populations marginales du secteur dont les jeunes de la rue diffusent par leur simple présence (Parazelli, 2000a ;Mercier, Morin et Parazelli, 1999). Aussi, les moyens d'actions préconisés par certains intervenants depuis 1996 constituent la solution logique de cette rationalité.…”

“…Cette considération ne va pas non plus sans étudier les enjeux psychosociaux relatifs à l'éviction des jeunes de la rue de leurs lieux de rassemblement par les opérations de répression associées au contexte de revitalisation urbaine des centres-villes dont celui de Montréal. Dans cet article, nous aimerions susciter des questions rela-tives aux enjeux touchant la sortie de la rue en lien avec le contexte de revitalisation qui, en contrepartie, dévitalise de la marge socio-urbaine historiquement appropriée par les jeunes de la rue à Montréal (Parazelli, 2000a). C'est principalement à l'aide de nos résultats de recherches traitant respectivement des pratiques urbaines de socialisation marginalisée des jeunes de la rue et des processus de sortie de la rue que nous formulons l'hypothèse selon laquelle le contexte de revitalisation du centre-ville-est de Montréal précariserait davantage le processus de sortie de la rue chez les jeunes qui désirent fuir la pression de l'enfermement 1 .…”

‘One for all …’: The case of the MIMIs awards and their exemplarity of Montréal's ‘musiques émergentes’

“…If one of the pivotal dates of the calendar of the Québec music industries is the gala organised by ADISQ, the MIMIs are imposing themselves as a point of passage for musiques émergentes in Montréal: ‘The MIMIs is THE gala of the emerging scene’ (Robillard Laveaux 2006a, p. 16; original emphasis) 2 . Over the years the MIMIs have been cast as an ‘anti-gala’ (Parazelli 2000; Baillargeon 2001), a response to that of the ADISQ: even the shape of the event seems to be a response to the ADISQ gala. Indeed, the evening is more like a (freak) show than a prize-giving ceremony: it ‘[…] celebrates with lightness the burgeoning, bubbling and culturally explosive scene of Montréal’ (Greenland and SOPREF 2000).…”