L’apophénie d’ENCODE ou Pangloss examine le génome humain

Chroniques génomiques

“…J'avais moi-même épousé cette thèse dans ma « Fugu story » en 1994 [2] (➜) à propos de ce poisson proposé comme nouveau modèle par Sydney Brenner, un vertébré dont le génome contient fort peu de Junk DNA et que cela ne semble pas gêner le moins du monde. Depuis, de nombreuses études, et surtout le projet ENCODE [3], ont montré que quasiment tout notre génome est transcrit et ont affirmé qu'il s'agissait donc de séquences fonctionnelles, affirmation discutée par plusieurs auteurs [4,5] (➜). Il a depuis été démontré que certains de ces transcrits ARN jouent un rôle dans la régulation de gènes, et que, dans quelques cas, certains sont même traduits [6].…”